Une association orléanaise demande la révision du mode de calcul de la taxe d'habitation de certains logements HLM... à Nantes

"Stop Ghettos", un collectif créé cet été à Orléans, a dénoncé vendredi, à Nantes, "l'inégalité fiscale" en demandant la révision du mode de calcul de la taxe d'habitation de certains logements HLM. "Stop Ghettos" a notamment distribué 8 000 tracts aux habitants d'un quartier HLM de Nantes les incitant à protester contre le montant trop élevé de leur taxe d'habitation, a expliqué un responsable du collectif, Grégoire Mallein. Cette initiative entre dans le cadre d'une campagne lancée début octobre contre "l'inégalité fiscale" et qui a déjà conduit les militants de "Stop Ghettos" dans des quartiers à forte concentration HLM d'Orléans, Bourges, Villeurbanne, Lyon, Nice, Marseille et Tours. "Stop Ghettos" reproche à l'administration fiscale de réviser la valeur locative des HLM sur une base forfaitaire, sans tenir compte de la dégradation de certains quartiers. "L'estimation de la valeur locative des logements HLM date de 1970", a expliqué M. Mallein. "Aujourd'hui, ils sont dégradés et une révision (de leur valeur locative) pourrait aboutir à une réduction de 50% des taxes locales", a-t-il ajouté. Cet élu (UMP) du conseil général du Loiret a affirmé avoir pris l'initiative de "Stop Ghettos" en voyant "passer des avis de taxe d'habitation supérieurs au montant du loyer". "Stop Ghettos" compte poursuivre son action à Lille, Nancy, Bordeaux pour terminer à Paris le 15 novembre, date limite du paiement de la taxe d'habitation.

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