Édition du mardi 6 mai 2008
Un sondage mesure les attentes des fonctionnaires territoriaux vis-Ã -vis de leurs nouveaux maires
Selon un sondage mené par TNS-Sofres «le moral des agents territoriaux» pour la mutuelle SMACL (1), «dans un contexte plutôt positif de satisfaction quant au poste et au statut quils occupent, les fonctionnaires territoriaux ne souhaitent pas de changement majeur. Ils sont néanmoins porteurs de véritables attentes pour améliorer leur vie professionnelle au quotidien: des attentes vis-à-vis des usagers, mais aussi et surtout vis-à-vis des nouvelles équipes municipales. Ils plaident en effet pour plus de reconnaissance du travail quils accomplissent, et apprécieraient dêtre mieux formés et mieux protégés par la collectivité pour laquelle ils travaillent.»
Cette enquête montre que, «face au discours ambiant sur le tassement du moral des salariés français», 75% des fonctionnaires territoriaux se disent satisfaits de leur situation professionnelle, et 67% dentre eux estiment travailler avec des gens motivés.
Lautonomie dans le travail et la bonne ambiance au sein des collectivités sont les principales explications de cette opinion: la moitié des agents communaux et intercommunaux se dit attachée à la collectivité qui lemploie.
Cependant, si 61% des fonctionnaires territoriaux jugent leur statut valorisant, 1 fonctionnaire sur 3 éprouve toujours un manque de reconnaissance de la part des usagers et des citoyens.
«Dans ce contexte plutôt favorable, les fonctionnaires territoriaux ont tout de même de fortes attentes à légard des nouvelles équipes municipales.», note létude.
Leurs souhaits concernent en premier lieu lamélioration des conditions de travail, pour 79% des agents interrogés, mais aussi la formation professionnelle pour un peu plus de la moitié des agents (57%).
Le droit individuel à la formation (DIF) reste relativement méconnu: près dun tiers des agents nen a jamais entendu parler. «Il constitue donc un levier important pour les maires fraîchement (ré)élus», commentent les auteurs.
Déjà autonomes dans leur travail, les agents communaux et intercommunaux «plébiscitent des formations qui leur permettraient dévoluer»: 70% des fonctionnaires territoriaux souhaitent élargir leur champ de compétences.
Ils sont 50% à vouloir se préparer aux évolutions de leur métier, 44% à vouloir mieux maîtriser les nouvelles technologies.
Le désir de reconversion reste faible: seuls 19% des fonctionnaires interrogés souhaiteraient pouvoir bénéficier dune formation leur permettant de changer de métier. Dans labsolu, moins de 10% des agents souhaitent se reconvertir hors de la fonction publique ou en créant leur entreprise.
Enfin, 93% des fonctionnaires territoriaux estiment «utile» davoir une complémentaire santé, et 52% dentre eux estiment même cela «indispensable». Les agents communaux et intercommunaux restent mitigés sur le caractère privé ou public que devrait prendre cette souscription, mais comme lan dernier, 82% dentre eux seraient prêts à souscrire à une complémentaire qui serait co-financée par la collectivité pour laquelle ils travaillent.
(1) Etude réalisée pour la SMACL par TNS/Sofres du 28 février au 5 mars 2008 auprès dun échantillon de 801 fonctionnaires territoriaux: échantillon représentatif des fonctionnaires sur les critères de catégorie, sexe et âge. Mode de recueil: téléphone au domicile des fonctionnaires territoriaux.c=http://www.upgradead.co
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