Édition du lundi 5 mai 2014
Un rapport pointe la vulnérabilité des réseaux d'infrastructures face aux risques naturels
Un rapport du Conseil général à l’environnement et au développement durable (CGEDD), achevé en août dernier, a été rendu public la semaine dernière. Il traite de l’impact des risques naturels sur les réseaux d’infrastructures.
En effet, constatent les auteurs du rapport, si l’impact des risques naturels (inondations, submersions, tempêtes, etc.) est assez bien pris en compte au niveau des collectivités locales, avec l’existence des plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) et des plans de gestion des risques d’inondations (PGRI), les réseaux d’infrastructure en revanche « ne font pas l’objet de dispositions spécifiques » dans ces plans. Pourtant les réseaux (routes, chemins de fer, réseaux d’acheminement de l’électricité, du gaz, de l’eau, du téléphone et d’internet, etc.) jouent un rôle majeur dans la vie du pays et sont de plus, des outils indispensables à la résolution de crises dues à des catastrophes naturelles.
Certains aléas, note également le CGEDD, comme les chutes de neige importantes ou les périodes de gel ou de fortes chaleurs prolongées, peuvent affecter durablement les réseaux – par exemple en abîmant les composants électroniques. Ils ne sont pourtant pas identifiés comme risques.
Il n’existe pas réellement, poursuit le Conseil, de véritable étude des enjeux économiques de la vulnérabilité des réseaux. Une telle étude reste à mener.
Dans ses recommandations, le CGEDD préconise avant tout « d’associer plus étroitement les collectivités territoriales, chacune dans son champ de compétence, à la gestion des crises résultant d’aléas naturels et affectant les réseaux ». Il note que le code de la Sécurité intérieure définit le PCS (plan communal de sauvegarde) comme « l'ensemble des documents de compétence communale contribuant à l'information préventive et à la protection de la population. Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes ». Les PCS, note le CGEDD, « traitent donc surtout de la sécurité des personnes et assez peu des réseaux ». Il faudrait donc que les collectivités puissent « davantage s’impliquer aux côtés de l’État et de ses opérateurs », par « un échange systématique d’informations, d’apport de moyens opérationnels et de coordination des actions ».
Parmi ses autres préconisations, le CGEDD préconise aussi la création, au sein du Cerema (le nouvel organisme qui réunit le Certu et les Cete), d’une « cellule opérationnelle permanente permettant de répondre, en cas de crise, aux sollicitation des services de l’État et des collectivités locales ».
Télécharger le rapport du CGEDD.
En effet, constatent les auteurs du rapport, si l’impact des risques naturels (inondations, submersions, tempêtes, etc.) est assez bien pris en compte au niveau des collectivités locales, avec l’existence des plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) et des plans de gestion des risques d’inondations (PGRI), les réseaux d’infrastructure en revanche « ne font pas l’objet de dispositions spécifiques » dans ces plans. Pourtant les réseaux (routes, chemins de fer, réseaux d’acheminement de l’électricité, du gaz, de l’eau, du téléphone et d’internet, etc.) jouent un rôle majeur dans la vie du pays et sont de plus, des outils indispensables à la résolution de crises dues à des catastrophes naturelles.
Certains aléas, note également le CGEDD, comme les chutes de neige importantes ou les périodes de gel ou de fortes chaleurs prolongées, peuvent affecter durablement les réseaux – par exemple en abîmant les composants électroniques. Ils ne sont pourtant pas identifiés comme risques.
Il n’existe pas réellement, poursuit le Conseil, de véritable étude des enjeux économiques de la vulnérabilité des réseaux. Une telle étude reste à mener.
Dans ses recommandations, le CGEDD préconise avant tout « d’associer plus étroitement les collectivités territoriales, chacune dans son champ de compétence, à la gestion des crises résultant d’aléas naturels et affectant les réseaux ». Il note que le code de la Sécurité intérieure définit le PCS (plan communal de sauvegarde) comme « l'ensemble des documents de compétence communale contribuant à l'information préventive et à la protection de la population. Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes ». Les PCS, note le CGEDD, « traitent donc surtout de la sécurité des personnes et assez peu des réseaux ». Il faudrait donc que les collectivités puissent « davantage s’impliquer aux côtés de l’État et de ses opérateurs », par « un échange systématique d’informations, d’apport de moyens opérationnels et de coordination des actions ».
Parmi ses autres préconisations, le CGEDD préconise aussi la création, au sein du Cerema (le nouvel organisme qui réunit le Certu et les Cete), d’une « cellule opérationnelle permanente permettant de répondre, en cas de crise, aux sollicitation des services de l’État et des collectivités locales ».
Télécharger le rapport du CGEDD.
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