Édition du jeudi 12 décembre 2013
Un plan pour lever les obstacles à la création d'entreprises dans les quartiers populaires
Le plan « Entrepreneurs des quartiers » a été présenté hier à Gennevilliers par le ministre délégué à la Ville, François Lamy, accompagné de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique. Ce plan est présenté comme un « prolongement » du projet de loi de programmation de la ville et de la cohésion urbaine, critiqué par des parlementaires pour la faiblesse des mesures sur le champ économique. Ce plan se veut une réponse « à la forte attente de créations d’entreprises dans les quartiers populaires et aux difficultés inhérentes aux quartiers : manque de réseau et d’accompagnement humain et manque de soutien financier », indiquent les deux ministres.
Pour répondre à la première difficulté, c'est un site internet que le ministère lance : www.entreprisesdesquartiers.fr. Déjà en fonction, ce site se présente comme une plateforme d'accès aux informations essentielles aux jeunes créateurs d'entreprise, avec notamment un lien vers « les contacts près de chez vous ». Ce premier accueil sera renforcé par le réseau des CitésLab (étendu à 500 quartiers au lieu de 300 aujourd'hui). Ensuite, c'est un dispositif supplémentaire de financement, en partenariat avec BPI France : doublement du prêt à la création d'entreprise (passant à 14 000 euros), une meilleure garantie aux prêts bancaires, 10 millions d'euros en plus en 2014 pour les fonds d'investissement dédiés aux entreprises issues des quartiers populaires.
Pour les jeunes sans aucunes ressources, un contrat hybride entre le contrat aidé et l'aide à la création d'entreprise, baptisé « entrepreneurs d'avenir », sera expérimenté en 2014. Autre cheval de bataille du ministre délégué à la Ville, le retour du commerce de proximité dans les quartiers. Pour cela, l’EPARECA (établissement pour l’aménagement et la restructuration des espaces commerciaux et artisanaux) prévoit 75 millions pour l’engagement de nouvelles opérations sur la période 2013-2015.
Ce plan ne dit rien en revanche des zones franches urbaines, dispositif pourtant phare de la politique de la ville en matière de développement économique et de création d'emplois dans les quartiers. L'avenir de ce dispositif n'est toujours pas tranché. Le ministre attend pour cela le rapport demandé au conseil économique, social et environnemental. Celui-ci doit rendre son avis le 15 janvier prochain, au lendemain de l'examen prévu du projet de loi sur la ville au Sénat.
Pour répondre à la première difficulté, c'est un site internet que le ministère lance : www.entreprisesdesquartiers.fr. Déjà en fonction, ce site se présente comme une plateforme d'accès aux informations essentielles aux jeunes créateurs d'entreprise, avec notamment un lien vers « les contacts près de chez vous ». Ce premier accueil sera renforcé par le réseau des CitésLab (étendu à 500 quartiers au lieu de 300 aujourd'hui). Ensuite, c'est un dispositif supplémentaire de financement, en partenariat avec BPI France : doublement du prêt à la création d'entreprise (passant à 14 000 euros), une meilleure garantie aux prêts bancaires, 10 millions d'euros en plus en 2014 pour les fonds d'investissement dédiés aux entreprises issues des quartiers populaires.
Pour les jeunes sans aucunes ressources, un contrat hybride entre le contrat aidé et l'aide à la création d'entreprise, baptisé « entrepreneurs d'avenir », sera expérimenté en 2014. Autre cheval de bataille du ministre délégué à la Ville, le retour du commerce de proximité dans les quartiers. Pour cela, l’EPARECA (établissement pour l’aménagement et la restructuration des espaces commerciaux et artisanaux) prévoit 75 millions pour l’engagement de nouvelles opérations sur la période 2013-2015.
Ce plan ne dit rien en revanche des zones franches urbaines, dispositif pourtant phare de la politique de la ville en matière de développement économique et de création d'emplois dans les quartiers. L'avenir de ce dispositif n'est toujours pas tranché. Le ministre attend pour cela le rapport demandé au conseil économique, social et environnemental. Celui-ci doit rendre son avis le 15 janvier prochain, au lendemain de l'examen prévu du projet de loi sur la ville au Sénat.
E.S.
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