Édition du jeudi 14 novembre 2013
Un « plan de résistance » pour sauver des entreprises en péril
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a présenté hier en Conseil des ministres un plan de « résistance économique », doté de 380 millions d'euros, pour faire face à la vague de plans sociaux qui se multiplient actuellement dans l'industrie française.
« Nous avons décidé d'organiser la résistance économique par des décisions et des moyens exceptionnels pour faire en sorte que nous puissions préserver nos outils industriels et sauver le plus possible d'emplois », a affirmé le ministre à la presse après la présentation de son plan en Conseil des ministres.
Pour doter son ministère de nouveaux moyens, Arnaud Montebourg a dépoussiéré le Fonds de développement économique et social (FDES), créé en 1948 et qui dispose de 80 millions d'euros. « Il a servi à la France dans toutes les circonstances exceptionnelles », a-t-il rappelé.
Le FDES sera doté de 300 millions d'euros supplémentaires afin de secourir des entreprises en difficulté, de plus de 400 salariés, comme le fabricant d'électroménager FagorBrandt, Kem One, l'ex-pôle vinylique du groupe chimique Arkema, le leader mondial des arts de la table Arc International ou le transporteur Mory Ducros. « Ces quatre dossiers concernent 20 000 emplois », a reconnu le ministre du Redressement productif, qui mise sur le nouveau fonds pour permettre à ces entreprises de « retrouver le chemin de la viabilité et de la prospérité ». Il a aussi souligné que l'objectif de son « plan de résistance » était de faire face à « une vague de plans sociaux » annoncés récemment dans un certain nombre d'entreprises de taille intermédiaire.
Arnaud Montebourg a présenté le jour même avec le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, un amendement au projet de loi de Finances 2014 devant l'Assemblée nationale, « pour demander l'autorisation des députés d'abonder ce fonds à hauteur de 300 millions ». Un amendement approuvé par les députés. « Il s'agit non pas de subventions ou de participation mais de prêts à des investisseurs privés », a expliqué Arnaud Montebourg qui a dit espérer disposer de ce fonds dans 15 jours, lorsque le budget 2014 sera définitivement approuvé. « Ces sommes serviront exclusivement à des prêts à des entreprises », a-t-il encore précisé.
Les entreprises secourues devront rembourser les prêts comme contreparties. Dans certains cas, « le plan s'accompagnera également de changements de direction ou d'actionnariat » dans les sociétés aidées, a prévenu le ministre.
Dans le cadre de son « plan de résistance », Arnaud Montebourg prévoit également de donner « plus de moyens humains » au Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri). Il propose également une modification des lois sur les faillites et un « accompagnement social renforcé » pour les salariés perdant leur emploi (Afp).
« Nous avons décidé d'organiser la résistance économique par des décisions et des moyens exceptionnels pour faire en sorte que nous puissions préserver nos outils industriels et sauver le plus possible d'emplois », a affirmé le ministre à la presse après la présentation de son plan en Conseil des ministres.
Pour doter son ministère de nouveaux moyens, Arnaud Montebourg a dépoussiéré le Fonds de développement économique et social (FDES), créé en 1948 et qui dispose de 80 millions d'euros. « Il a servi à la France dans toutes les circonstances exceptionnelles », a-t-il rappelé.
Le FDES sera doté de 300 millions d'euros supplémentaires afin de secourir des entreprises en difficulté, de plus de 400 salariés, comme le fabricant d'électroménager FagorBrandt, Kem One, l'ex-pôle vinylique du groupe chimique Arkema, le leader mondial des arts de la table Arc International ou le transporteur Mory Ducros. « Ces quatre dossiers concernent 20 000 emplois », a reconnu le ministre du Redressement productif, qui mise sur le nouveau fonds pour permettre à ces entreprises de « retrouver le chemin de la viabilité et de la prospérité ». Il a aussi souligné que l'objectif de son « plan de résistance » était de faire face à « une vague de plans sociaux » annoncés récemment dans un certain nombre d'entreprises de taille intermédiaire.
Arnaud Montebourg a présenté le jour même avec le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, un amendement au projet de loi de Finances 2014 devant l'Assemblée nationale, « pour demander l'autorisation des députés d'abonder ce fonds à hauteur de 300 millions ». Un amendement approuvé par les députés. « Il s'agit non pas de subventions ou de participation mais de prêts à des investisseurs privés », a expliqué Arnaud Montebourg qui a dit espérer disposer de ce fonds dans 15 jours, lorsque le budget 2014 sera définitivement approuvé. « Ces sommes serviront exclusivement à des prêts à des entreprises », a-t-il encore précisé.
Les entreprises secourues devront rembourser les prêts comme contreparties. Dans certains cas, « le plan s'accompagnera également de changements de direction ou d'actionnariat » dans les sociétés aidées, a prévenu le ministre.
Dans le cadre de son « plan de résistance », Arnaud Montebourg prévoit également de donner « plus de moyens humains » au Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri). Il propose également une modification des lois sur les faillites et un « accompagnement social renforcé » pour les salariés perdant leur emploi (Afp).
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