Un peu plus de 1 000 candidats restent en lice pour le scrutin du 16 juin

1 045 candidats, dont 24% de femmes, sont encore en lice dans les 519 circonscriptions restant à pourvoir pour le second tour des élections législatives, à l'issue du dépôt des candidatures qui s'est achevé mardi à minuit. Dans neuf cas sur dix (469 circonscriptions), les Français auront juste à choisir entre un candidat de droite et un candidat de gauche, une configuration dans le droit fil de la bipolarisation des débuts de la Vème république. Trois candidats sont d'ores et déjà assurés de leur victoire puisqu'ils sont sans concurrent en raison du retrait du candidat arrivé en deuxième position : Françoise de Panafieu dans la 16ème circonscription de Paris, Georges Hage (PCF) dans la 16ème du Nord et Patrick Roy (PS) dans la 19ème du même département. Le nombre de triangulaires, qui aurait pu s'élever à une trentaine à l'issue du premier tour, est réduit à dix cas, essentiellement grâce à l'accord de désistement entre l'UMP et l'UDF conclu à quelques heures de la clôture des candidatures. De ce fait, ce n'est que dans la 5ème circonscription des Hauts-de-Seine que s'opposeront deux candidats de droite (Patrick Balkany et Olivier de Chazeaux) et un de gauche (Gilles Catoire). En revanche, toutes les triangulaires impliquant le Front national sont confirmées, à l'exception de la 4ème du Vaucluse où le PS s'est retiré au profit de Thierry Mariani (UMP) afin de faire échec au maire FN d'Orange Jacques Bompard. Le parti de Jean-Marie Le Pen est également présent dans 20 circonscriptions où il affrontera seulement un candidat de droite et dans 8 autres où il sera face à un candidat de gauche. Il se maintient donc au total dans 37 circonscriptions. Dans sept circonscriptions, deux candidats de droite seront face à face, notamment Gilbert Gantier (UDF) et Laurent Dominati (UMP) dans la 15ème circonscription de Paris. En métropole, la gauche ne connaît qu'un seul duel, dans la 7ème circonscription de Seine-Saint- Denis entre Jean-Pierre Brard (apparenté PCF) et la socialiste Mouna Viprey. En outre, en Martinique, Camille Darsières du Parti Progressiste martiniquais affrontera le divers gauche Pierre Samot. Dans de nombreuses circonscriptions, les candidats et les partis attendent encore des soutiens de la part de leurs concurrents éliminés au premier tour. pt></script

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