Un peu moins de voitures brûlées dans la nuit de la St Sylvestre, notamment à Strasbourg...

Ni le préfet Michel Thénault - ancien DGCL -, s'en tenant à la ligne déjà adoptée en 2002, ni le maire Fabienne Keller n'ont souhaité commenter hier en direct l'augmentation du nombre des véhicules incendiés dans la circonscription de sécurité publique de Strasbourg, après 32 voitures - dont 22 à Strasbourg même - brûlées dans la nuit du 31 décembre 2003, contre 26 - dont 17 à Strasbourg - en 2002. Un total de 324 voitures ont été brûlées en France cette nuit-là, contre 379 en 2002. En revanche, rapporte ce matin « Le Figaro », le maire et le préfet, dans leurs communiqués respectifs, ont rappelé que, sur l'ensemble de l'année, ces violences urbaines avaient «reculé d'un tiers». Ils ont insisté par ailleurs sur l'amélioration par rapport aux années antérieures où l'on avait dénombré jusqu'à une soixantaine de véhicules incendiés à la Saint-Sylvestre, ce qui avait contribué depuis à braquer les projecteurs sur la capitale alsacienne. Autre motif de très relative «satisfaction», une quarantaine de personnes ont été interpellées, contre 26 l'an passé, dont six par la police municipale qui avait mobilisé 70 agents aux côtés de la police nationale. La préfecture n'a pas précisé le dispositif mis en place dans cette ville où le ministre de l'Intérieur était venu, fin novembre, inaugurer le marché de Noël. L'an dernier, on y avait compté quelque 800 policiers, CRS et gendarmes. «Aucun bâtiment public n'a été dégradé et aucun incident n'a été relevé dans les transports publics», souligne le représentant de l'Etat, indiquant cependant que deux pompiers et un CRS ont été blessés, ce dernier ayant eu un doigt arraché au cours de la nuit. «Il n'y a eu aucun affrontement avec les forces de l'ordre», précise-t-on du côté de la mairie – tout juste quelques échauffourées entre des CRS et des jeunes – et «aucun incident dans les animations et fêtes de quartier». Fabienne Keller et Robert Grossmann, président de la communauté urbaine, ont passé une partie de la nuit auprès des associations et des acteurs sociaux. A Hautepierre, où le théâtre avait été incendié, la présence de parents dans les rues s'est révélée payante, et même le Neuhof a connu un calme relatif. «Nous avons pu ressentir les fruits d'un travail de fond accompli tout au long de l'année», se félicitent donc les deux élus...pt>c=http://www.clsidu

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