Édition du vendredi 16 mars 2012
Un ménage sur deux consacre plus de 19% de ses revenus à son logement
En 2010, en incluant loyers, charges, taxes, remboursements d’emprunts, dépenses d’eau et d’énergie, «un ménage sur deux consacre plus de 18,5% de ses revenus à son habitation principale». C’est ce qu’indique une étude publiée aujourd’hui par l’INSEE (1).
Le coût du logement pèse plus lourdement pour les ménages à faibles ressources, les locataires du parc privé et les accédants à la propriété. Le taux d’effort médian est plus important pour les ménages les plus modestes: 24% en 2010 pour les ménages du premier quart de la distribution des niveaux de vie, contre 11% pour les ménages les plus aisés, appartenant au dernier quartile de niveau de vie. En outre, le taux d’effort médian des locataires du secteur social, qui bénéficient de loyers plafonnés, est de 20% et «un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40% de ses revenus pour se loger».
Le taux d’effort médian est plus élevé pour les locataires du secteur privé et les accédants à la propriété, ceux qui ont encore des emprunts à rembourser pour leur habitation (27% dans les deux cas en 2010) mais il est beaucoup plus faible pour les propriétaires non accédants (10%), dégagés des charges de remboursement de leur résidence principale.
Depuis quinze ans, le taux d’effort global augmente peu, mais la hausse est plus sensible pour les ménages modestes et les locataires du parc privé. Il a augmenté de 0,8 point entre 1996 et 2006 et de 0,1 point entre 2008 et 2010. «Les loyers maîtrisés du parc social et les aides au logement ont en particulier limité l’évolution sur la période du taux d’effort des locataires du secteur social (+1,0 point de 1996 à 2006, puis −0,3 point de 2008 à 2010). À l’inverse, l’augmentation la plus sensible concerne les locataires du secteur privé (+3,1 points de 1996 à 2006, puis +1,0 point de 2008 à 2010) et les ménages les plus modestes, et ce, quel que soit leur statut (+2,8 points entre 1996 et 2006 et +0,6 point entre 2008 et 2010)».
Malgré l’envolée des prix immobiliers, le taux d’effort des accédants s’accroît faiblement, notamment parce que les emprunts se font sur des durées plus longues et le profil des accédants évolue. «L’accès à la propriété devient en effet plus difficile pour les ménages modestes», conclut l’étude.
(1) Insee Première N°1395 - mars 2012
Pour télécharger le numéro (PDF 73 Ko) utiliser le lien ci-dessous.
Le coût du logement pèse plus lourdement pour les ménages à faibles ressources, les locataires du parc privé et les accédants à la propriété. Le taux d’effort médian est plus important pour les ménages les plus modestes: 24% en 2010 pour les ménages du premier quart de la distribution des niveaux de vie, contre 11% pour les ménages les plus aisés, appartenant au dernier quartile de niveau de vie. En outre, le taux d’effort médian des locataires du secteur social, qui bénéficient de loyers plafonnés, est de 20% et «un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40% de ses revenus pour se loger».
Le taux d’effort médian est plus élevé pour les locataires du secteur privé et les accédants à la propriété, ceux qui ont encore des emprunts à rembourser pour leur habitation (27% dans les deux cas en 2010) mais il est beaucoup plus faible pour les propriétaires non accédants (10%), dégagés des charges de remboursement de leur résidence principale.
Depuis quinze ans, le taux d’effort global augmente peu, mais la hausse est plus sensible pour les ménages modestes et les locataires du parc privé. Il a augmenté de 0,8 point entre 1996 et 2006 et de 0,1 point entre 2008 et 2010. «Les loyers maîtrisés du parc social et les aides au logement ont en particulier limité l’évolution sur la période du taux d’effort des locataires du secteur social (+1,0 point de 1996 à 2006, puis −0,3 point de 2008 à 2010). À l’inverse, l’augmentation la plus sensible concerne les locataires du secteur privé (+3,1 points de 1996 à 2006, puis +1,0 point de 2008 à 2010) et les ménages les plus modestes, et ce, quel que soit leur statut (+2,8 points entre 1996 et 2006 et +0,6 point entre 2008 et 2010)».
Malgré l’envolée des prix immobiliers, le taux d’effort des accédants s’accroît faiblement, notamment parce que les emprunts se font sur des durées plus longues et le profil des accédants évolue. «L’accès à la propriété devient en effet plus difficile pour les ménages modestes», conclut l’étude.
(1) Insee Première N°1395 - mars 2012
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