Édition du jeudi 2 février 2017
TVA : l'AMF alerte Michel Sapin de « difficultés » sur les opérations de cessions immobilières intervenant à la suite d'une opération d'aménagement
Dans une lettre adressée le 27 janvier dernier au ministre de l’Economie et des Finances, Michel Sapin, le président de l’AMF alerte des « difficultés » posées par l’application du régime de TVA sur les opérations de cessions immobilières intervenant à la suite d'une opération d'aménagement. Face aux « inquiétudes importantes » suscitées par ce sujet, François Baroin demande qu’une délégation de l’association soit reçue afin de trouver « une solution ».
Dans sa lettre, le président de l’AMF observe que les nouvelles conditions qui ont été posées concernant l’application de la TVA sur marge conduisent à « restreindre très fortement le champ d’application » de ce dispositif et « impacte particulièrement les opérations d’aménagement ». En effet, désormais, pour que la TVA sur marge s’applique, les biens ne doivent pas avoir subi de changement quant à leur qualification juridique et leurs caractéristiques physiques entre l’acquisition initiale et la revente.
Résultat, les cessions intervenant à l’issue d’une opération d’aménagement « se trouvent, de fait, exclues de la TVA sur marge et devraient être imposées sur le prix total », indique François Baroin. De plus, le régime des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) étant lié au régime de TVA applicable, cela « entraîne l’application des DMTO au taux réduit au lieu du taux plein », ajoute-t-il.
Une évolution qui impacte « fortement » les communes. En effet, cette perte de ressource fiscale est d’autant plus « préoccupante » pour les budgets communaux, estime François Baroin, qu’elle « s’ajoute à l’impact des baisses successives de dotations ». En outre, les communes et les structures intercommunales se voient touchées « en tant qu’aménageurs publics », « lorsqu’elles réalisent en régie des opérations d’aménagement ».
A plus court terme, explique François Baroin, cette évolution de la doctrine fiscale suscite « beaucoup d’incertitudes sur les règles applicables », particulièrement pour les opérations d’aménagement en cours de commercialisation.
La lettre est consultable sur le site de l'AMF.
Dans sa lettre, le président de l’AMF observe que les nouvelles conditions qui ont été posées concernant l’application de la TVA sur marge conduisent à « restreindre très fortement le champ d’application » de ce dispositif et « impacte particulièrement les opérations d’aménagement ». En effet, désormais, pour que la TVA sur marge s’applique, les biens ne doivent pas avoir subi de changement quant à leur qualification juridique et leurs caractéristiques physiques entre l’acquisition initiale et la revente.
Résultat, les cessions intervenant à l’issue d’une opération d’aménagement « se trouvent, de fait, exclues de la TVA sur marge et devraient être imposées sur le prix total », indique François Baroin. De plus, le régime des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) étant lié au régime de TVA applicable, cela « entraîne l’application des DMTO au taux réduit au lieu du taux plein », ajoute-t-il.
Une évolution qui impacte « fortement » les communes. En effet, cette perte de ressource fiscale est d’autant plus « préoccupante » pour les budgets communaux, estime François Baroin, qu’elle « s’ajoute à l’impact des baisses successives de dotations ». En outre, les communes et les structures intercommunales se voient touchées « en tant qu’aménageurs publics », « lorsqu’elles réalisent en régie des opérations d’aménagement ».
A plus court terme, explique François Baroin, cette évolution de la doctrine fiscale suscite « beaucoup d’incertitudes sur les règles applicables », particulièrement pour les opérations d’aménagement en cours de commercialisation.
La lettre est consultable sur le site de l'AMF.
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