Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du lundi 1er décembre 2003
Transports

Transports urbains : l'activité 2002 des réseaux urbains de province est en nette progression par rapport à 2001, selon l'INSEE

Les transports ont connu un ralentissement en 2002, pour la deuxième année consécutive, indique l’INSEE dans sa dernière publication « INSEE Première » (1). Leur progression, en volume, n’est que de 0,3 %, en lien avec la morosité de l’économie française et de l’économie mondiale. Les transports de marchandises ont été particulièrement affectés : leur production a diminué globalement de 1,3 % en volume. Le transport routier de marchandises a été le plus touché. En revanche les transports de voyageurs se sont assez bien tenus, grâce au transport ferroviaire de voyageurs et au succès du TGV. Le transport aérien international a repris, mais les liaisons nationales ont été pénalisées par l’atonie persistante de l’activité intérieure et la concurrence du TGV. Les dépenses des ménages en transports ont stagné, principalement parce que leurs achats de véhicules neufs ont été réduits. La circulation routière, après deux années atypiques, a progressé à un rythme légèrement inférieur à son rythme tendanciel. L’emploi dans les transports a ralenti. Toutefois, sa progression est encore restée supérieure à celle de l’ensemble de l’économie. En 2002, la production de transports collectifs urbains s’est accrue de 1,7 %. Le nombre de voyageurs-kilomètres en Île-de-France a légèrement plus progressé en 2002 qu’en 2001, aussi bien sur le réseau RATP (+ 1,3 % en 2002, + 1,1 % en 2001) que sur celui de la SNCF Île-de-France (+ 2,5 %en 2002, + 1,8 % en 2001). Globalement, l’activité des réseaux urbains de province est en nette progression par rapport à 2001. Toujours selon l’INSEE, la valeur ajoutée de la branche transports a augmenté de 2,5 % en valeur en 2002. Cette évolution est essentiellement imputable à la hausse des prix ; en volume, la valeur ajoutée a stagné à + 0,2 %. Entre 1995 et 2000, le rythme de croissance de la valeur ajoutée du transport était deux fois plus rapide que celui du PIB. En 2002, comme en 2001, la valeur ajoutée du transport progresse plus lentement que le PIB : 0,2 % contre 1,2 % ( graphique 1). La production de la branche transports a ralenti pour la deuxième année consécutive, avec une progression de 0,3 % en volume, après 0,7 % en 2001, rompant ainsi avec les rythmes annuels élevés de la deuxième moitié des années 90. Cette quasi-stagnation s’explique essentiellement par la contraction des services de transport de marchandises.pt>c=htt

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