Seules 82 femmes, soit 8,5%, sont vice-présidentes des 100 conseils généraux (hors Paris) de métropole et d'Outre-mer

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, sur les 963 vice-présidences des 100 conseils généraux (hors Paris) de métropoles et d’Outre-mer, seules 82, soit 8,5% du total, sont détenues par les femmes au 1er janvier 2003. C’est en réponse à une question écrite de Marie-Jo Zimmermann que ces pourcentages sont donnés. La députée est par ailleurs rapporteure de l'Observatoire de la parité qui a remis récemment son rapport 2002 au Premier ministre. Selon elle, la parité doit non seulement être appréciée à partir des mandats électifs mais aussi à partir des fonctions exécutives détenues dans les collectivités locales. Sur les 100 départements considérés, on en compte donc 45 où aucune femme ne détient de fonction de vice-présidente, 35 où l’on en compte de 10 à 19%, 9 où l’on en compte de 20 à 29%, 3 où l’on en compte 30% et 3 où l’on en compte 40 %. Le pourcentage de 8,5% du total est finalement assez proche du nombre total de conseillères générales : 382 femmes sur 4 055 élus, soit 9,4%. On ne trouve d'ailleurs qu'une femme parmi les 101 présidents de conseils généraux (Anne d'Ornano, Calvados). Par ailleurs, selon le rapport de Marie-Jo Zimmermann remis début mars pour l'Observatoire de la parité, on compte seulement 9,4% de conseillères générales du fait du mode de scrutin cantonal. Suite aux municipales de mars 2001, le nombre de femmes conseillères est passé de 21,7 à 33%. Mais il en va très différemment si la commune compte plus ou moins de 3 500 habitants, le mode de scrutin n'étant pas le même. Dans les communes de plus de 3 500 habitants, on compte 47,5% de femmes, contre seulement 30% en-deçà. Par ailleurs, on recense seulement 10,9% de femmes maires (6,7% dans les communes de plus de 3 500 habitants). (1) Question n° 9 426, réponse publiée au JOAN du 31 mars 2003.

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