Édition du mercredi 21 janvier 2015
Services publics en zones rurales : le réseau de la Poste doit être mieux exploité
Le rôle de La Poste doit être renforcé dans les zones rurales et de nouvelles synergies avec d'autres administrations ou services (EDF, Caf, Pôle Emploi) doivent être développées, prône un rapport d'information du député du Lot, Jean Launay, fait au nom de la commission des finances de l’Assemblée nationale et présenté hier. Ce rapport sur « les conditions de maintien de services publics dans les terrritoires et la contribution que La Poste pourrait y apporter » évoque le risque d'accroissement de la « fracture territoriale » en raison du développement d'internet et de la dématérialisation des démarches, « souvent faits au détriment du citoyen, le plus éloigné, le plus isolé, le plus fragile et le plus âgé ». Outre l'exclusion de ces personnes n'utilisant pas ou peu les technologies, le rapport met aussi en relief les attentes émanant des « néo-ruraux » qui veulent « des services publics de qualité comparable à ceux des zones urbaines ».
Le député juge que La Poste pourrait « devenir un synonyme de facilitation des contacts entre les usagers et les administrations et réseaux publics en territoire ». Il rappelle que les 17 052 points de contact du réseau postal permettent à 96,7% de la population de se trouver à moins de 5 km en voiture ou à moins de 20 minutes. « Les maisons de services publics en territoire, c’est-à-dire tout particulièrement en zone rurale et en zone urbaine sensible, sont une opportunité nouvelle et moderne pour compléter la gamme des points de contact dont l’évolution dans le début des années 2000 a permis une évolution équilibrée dans la concertation », indique Jean Launay. « La Poste est également parvenue au bout de la logique des transformations de bureaux de poste en agence postale ou relais poste. Il est possible de passer très vite à la mise en œuvre effective des nouvelles maisons de services publics. Les bureaux à faible activité seront ainsi confortés par des nouveaux modèles de présence postale incluant la modernisation avec d’autres services publics », complète-t-il.
Son rapport cite notamment l’expérimentation « Plus de services au public » lancée, en 2010 dans 22 départements, et qui repose sur un accord signé entre l’État et 9 grands opérateurs nationaux de services dont La Poste, EDF, GDF-Suez, Pôle emploi, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, la Caisse Nationale des Allocations Familiales, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse et la Mutuelle Sociale Agricole.
Jean Launay met en avant l'importance de « cette nouvelle forme de service public décentralisé » et estime que « dans une période de grande contrainte budgétaire, les deux grands gagnants seraient les citoyens qui verraient les conditions de leur accès aux services améliorées, et l’État par une mutualisation accrue ». Selon les auditions qu'il a menées pour son rapport avec le groupe La Poste, « 1 200 bureaux auraient le potentiel pour être transformés en bureaux de poste maisons de services publics partagés ».
Le rapporteur propose également de « confier à La Poste des missions régaliennes de premier niveau touchant à l’identité, à la remise de document officiel, au processus électoral, en contribution aux services de santé, de secours et de sécurité ».
Télécharger le rapport sur les conditions du maintien de services publics dans les territoires et la contribution que La Poste pourrait y apporter.
Le député juge que La Poste pourrait « devenir un synonyme de facilitation des contacts entre les usagers et les administrations et réseaux publics en territoire ». Il rappelle que les 17 052 points de contact du réseau postal permettent à 96,7% de la population de se trouver à moins de 5 km en voiture ou à moins de 20 minutes. « Les maisons de services publics en territoire, c’est-à-dire tout particulièrement en zone rurale et en zone urbaine sensible, sont une opportunité nouvelle et moderne pour compléter la gamme des points de contact dont l’évolution dans le début des années 2000 a permis une évolution équilibrée dans la concertation », indique Jean Launay. « La Poste est également parvenue au bout de la logique des transformations de bureaux de poste en agence postale ou relais poste. Il est possible de passer très vite à la mise en œuvre effective des nouvelles maisons de services publics. Les bureaux à faible activité seront ainsi confortés par des nouveaux modèles de présence postale incluant la modernisation avec d’autres services publics », complète-t-il.
Son rapport cite notamment l’expérimentation « Plus de services au public » lancée, en 2010 dans 22 départements, et qui repose sur un accord signé entre l’État et 9 grands opérateurs nationaux de services dont La Poste, EDF, GDF-Suez, Pôle emploi, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, la Caisse Nationale des Allocations Familiales, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse et la Mutuelle Sociale Agricole.
Jean Launay met en avant l'importance de « cette nouvelle forme de service public décentralisé » et estime que « dans une période de grande contrainte budgétaire, les deux grands gagnants seraient les citoyens qui verraient les conditions de leur accès aux services améliorées, et l’État par une mutualisation accrue ». Selon les auditions qu'il a menées pour son rapport avec le groupe La Poste, « 1 200 bureaux auraient le potentiel pour être transformés en bureaux de poste maisons de services publics partagés ».
Le rapporteur propose également de « confier à La Poste des missions régaliennes de premier niveau touchant à l’identité, à la remise de document officiel, au processus électoral, en contribution aux services de santé, de secours et de sécurité ».
Télécharger le rapport sur les conditions du maintien de services publics dans les territoires et la contribution que La Poste pourrait y apporter.
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