Édition du mercredi 17 mai 2017
Selon le Cese, l'État doit renforcer les moyens du service civique pour le rendre « universel »
L’État doit renforcer les moyens dédiés au service civique s’il veut réussir à le rendre « universel » et réaliser ses objectifs de mixité et brassage social, sans le rendre obligatoire et en évitant certains écueils, estime aujourd'hui le Conseil économique social et environnemental (Cese).
« Le service civique doit rester volontaire », affirme le Cese dans un rapport sur ce dispositif, qui a accueilli 200 000 volontaires depuis sa création il y a sept ans, dont 100 000 en 2016. Son « universalisation », c’est-à-dire pouvoir proposer une mission à chaque jeune qui le demande, « ne sera une réussite que si l’État renforce les moyens dédiés à son pilotage, à son animation et à l’accompagnement des volontaires », estime le Cese.
Les moyens actuels sont selon lui « insuffisants pour faire du dispositif une étape éducative accessible à tous les jeunes, et pour que l’objectif de mixité et de brassage social soit atteint ».
Le service civique permet aux 16-25 ans (30 ans pour les jeunes handicapés) d’effectuer une mission d’intérêt général de six à douze mois, indemnisée près de 580 euros net par mois.
Début 2016, alors qu’il y avait quatre fois plus de demandes que de missions disponibles, François Hollande avait affirmé que « d’ici trois ans, le service civique devra(it) accueillir la moitié d’une classe d’âge, près de 350 000 jeunes par an ».
« Les aspects financiers n’ont, pour le moment, fait l’objet que d’engagements oraux », l’ex-président de la République ayant évoqué un budget de 1 milliard d’euros en 2018 contre 390 millions d’euros en 2017.
Si la part de l’Etat dans le financement doit rester « prépondérante », cela n’exclut pas de diversifier les sources, selon le Cese. Il suggère par exemple d’utiliser des fonds européens, ou de mobiliser des financements dédiés aux zones de revitalisation rurale, ce qui permettrait de développer le service civique dans les territoires ruraux.
Le développement prévu pourrait amplifier certains risques tels qu’une substitution à l’emploi et au bénévolat, ce qui nécessite un renforcement des contrôles, y compris en interne au sein des structures d’accueil, et une meilleure définition des missions, signale le Cese.
Pour favoriser la mixité et le brassage social, le Cese conseille de développer les rencontres entre volontaires, de se fixer des objectifs et de valoriser le service civique pour attirer tous les profils de jeunes. (AFP)
« Le service civique doit rester volontaire », affirme le Cese dans un rapport sur ce dispositif, qui a accueilli 200 000 volontaires depuis sa création il y a sept ans, dont 100 000 en 2016. Son « universalisation », c’est-à-dire pouvoir proposer une mission à chaque jeune qui le demande, « ne sera une réussite que si l’État renforce les moyens dédiés à son pilotage, à son animation et à l’accompagnement des volontaires », estime le Cese.
Les moyens actuels sont selon lui « insuffisants pour faire du dispositif une étape éducative accessible à tous les jeunes, et pour que l’objectif de mixité et de brassage social soit atteint ».
Le service civique permet aux 16-25 ans (30 ans pour les jeunes handicapés) d’effectuer une mission d’intérêt général de six à douze mois, indemnisée près de 580 euros net par mois.
Début 2016, alors qu’il y avait quatre fois plus de demandes que de missions disponibles, François Hollande avait affirmé que « d’ici trois ans, le service civique devra(it) accueillir la moitié d’une classe d’âge, près de 350 000 jeunes par an ».
« Les aspects financiers n’ont, pour le moment, fait l’objet que d’engagements oraux », l’ex-président de la République ayant évoqué un budget de 1 milliard d’euros en 2018 contre 390 millions d’euros en 2017.
Si la part de l’Etat dans le financement doit rester « prépondérante », cela n’exclut pas de diversifier les sources, selon le Cese. Il suggère par exemple d’utiliser des fonds européens, ou de mobiliser des financements dédiés aux zones de revitalisation rurale, ce qui permettrait de développer le service civique dans les territoires ruraux.
Le développement prévu pourrait amplifier certains risques tels qu’une substitution à l’emploi et au bénévolat, ce qui nécessite un renforcement des contrôles, y compris en interne au sein des structures d’accueil, et une meilleure définition des missions, signale le Cese.
Pour favoriser la mixité et le brassage social, le Cese conseille de développer les rencontres entre volontaires, de se fixer des objectifs et de valoriser le service civique pour attirer tous les profils de jeunes. (AFP)
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2