Édition du vendredi 6 avril 2012
Selon l'Assurance maladie, une dynamique est engagée «en faveur d'une meilleure répartition géographique des professionnels de santé»
Jeudi 5 avril 2012, au cours d’un point d'information, l'Assurance maladie, qui multiplie les accords avec les professionnels de santé libéraux pour mieux les répartir, a indiqué que les résultats se font sentir pour les infirmiers. En effet, à la suite de l'accord, conclu en 2008, entre la Sécurité sociale et les syndicats de la profession pour réguler les installations, «les effectifs ont augmenté de 33,5% dans les zones dites "très sous-dotées"» (soit 354 infirmiers libéraux supplémentaires en zones), majoritairement en Auvergne, Limousin, Bourgogne, Poitou-Charentes. L’accord conventionnel signé avec les syndicats d'infirmiers libéraux, entré en vigueur en avril 2009, prévoit une aide à l'équipement et une prise en charge des cotisations dues au titre des allocations familiales, en contrepartie de l'engagement du professionnel de consacrer deux tiers de son activité aux patients résidant dans une zone «sous-dotée».
A l’opposé, l'Assurance maladie recense 2,9% d'infirmiers en moins dans les zones «surdotées» (soit 263 infirmiers libéraux de moins), situées essentiellement dans le sud de la France. Dans ces zones, les infirmiers libéraux ne sont autorisés à s'installer que si un collègue cesse son activité, ce qui conduit à geler les effectifs. «On constate une vraie inversion de tendance et l'amorce d'une redistribution», se félicite le directeur de l'Assurance maladie, Frédéric Van Roekeghem.
L'Assurance maladie et les syndicats ont décidé d'aller plus loin en signant, en septembre dernier, un nouvel accord qui multiplie par deux le nombre de bassins de vie «sous-dotés» et «surdotés». L'objectif, pour 2015, est de faire passer la densité d'infirmiers de 85 à 115 pour 100.000 habitants dans les premiers et de 192 à 171 dans les seconds.
Forte de cet accord avec les infirmiers, la Sécurité sociale a multiplié les conventions avec d'autres professionnels libéraux sur le même modèle: masseurs-kinésithérapeutes en novembre 2011, sages-femmes en janvier 2012. Une expérimentation est en cours avec les orthophonistes et des négociations en cours avec les syndicats de dentistes prévoyant également des mesures incitatives.
Pour les médecins, la convention signée l'été dernier prévoit des incitations financières à exercer dans les campagnes isolées ou les banlieues difficiles, mais aucune contrainte n'est prévue pour limiter leur installation sur la côte méditerranéenne ou en Aquitaine.
Pour accéder au site de l’Assurance maladie, utiliser le lien ci-dessous.
A l’opposé, l'Assurance maladie recense 2,9% d'infirmiers en moins dans les zones «surdotées» (soit 263 infirmiers libéraux de moins), situées essentiellement dans le sud de la France. Dans ces zones, les infirmiers libéraux ne sont autorisés à s'installer que si un collègue cesse son activité, ce qui conduit à geler les effectifs. «On constate une vraie inversion de tendance et l'amorce d'une redistribution», se félicite le directeur de l'Assurance maladie, Frédéric Van Roekeghem.
L'Assurance maladie et les syndicats ont décidé d'aller plus loin en signant, en septembre dernier, un nouvel accord qui multiplie par deux le nombre de bassins de vie «sous-dotés» et «surdotés». L'objectif, pour 2015, est de faire passer la densité d'infirmiers de 85 à 115 pour 100.000 habitants dans les premiers et de 192 à 171 dans les seconds.
Forte de cet accord avec les infirmiers, la Sécurité sociale a multiplié les conventions avec d'autres professionnels libéraux sur le même modèle: masseurs-kinésithérapeutes en novembre 2011, sages-femmes en janvier 2012. Une expérimentation est en cours avec les orthophonistes et des négociations en cours avec les syndicats de dentistes prévoyant également des mesures incitatives.
Pour les médecins, la convention signée l'été dernier prévoit des incitations financières à exercer dans les campagnes isolées ou les banlieues difficiles, mais aucune contrainte n'est prévue pour limiter leur installation sur la côte méditerranéenne ou en Aquitaine.
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