Édition du mercredi 28 septembre 2016
Rythmes scolaires : l'Amif dresse un état des lieux en Ile-de-France
Les élus franciliens viennent d'apporter un nouveau témoignage des difficultés que rencontrent les maires dans la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. Plus de 90 % ont appliqué la réforme à la rentrée 2014 bien qu'un grand nombre étaient au départ « vent debout » contre cette réforme, rappelle Chantal Brault, adjointe au maire de Sceaux et présidente de la commission éducation de l'Association des maires d'Ile-de-France (Amif). C'est justement pour accompagner ces maires et suivre l'application des temps d'activité périscolaires mis en place que l'Amif a réalisé une enquête cet été auprès d'un échantillon représentatif de 116 communes franciliennes. Ses résultats confirment les tendances déjà observées dans les enquêtes réalisées par l'AMF (lire Maire info du 6 novembre 2015).
Selon l'Amif, c'est bien « dans la mise en place des nouvelles activités périscolaires (NAP) que les difficultés ont été les plus dures à surmonter ». Avec un surcoût conséquent : « Les NAP ont considérablement alourdi le budget dédié à l'éducation, déjà l'un des premiers postes budgétaires des communes (près d'un quart de leur budget). Or, cet accroissement des dépenses n'a souvent pas été suivi d'aides proportionnelles, les aides obtenues par la Caisse d'Allocations Familiales ne couvrant que 0 à 12 % de l'augmentation de ce budget, et le fond d'amorçage de l’État étant nettement insuffisant », souligne l'association.
Pour Chantal Brault, cela explique que près de la moitié (47 %) des communes ait décidé de rendre payantes ces NAP depuis cette rentrée, malgré le mécontentement des parents. D'autant que pour cette année scolaire 2016-2017, trois quarts « des maires franciliens craignent de devoir augmenter les dépenses de personnel, 43 % celles de matériels et 26 % celles de restauration collective ».
« Si la mise en place de la réforme des rythmes scolaires est aujourd'hui une réussite, c'est grâce à l'ensemble de la communauté éducative, alors n'oublions pas l'action de terrain des élus locaux et de leurs services qui s'est révélée cruciale », souligne l’Amif. Sans surprise, les élus espèrent plus de moyens.
De même qu'ils réclament un soutien continu et soutenu de l’État en faveur de l'équipement numérique des écoles. L'enquête de l'Amif La réforme de l’École en questions a, en effet, également dressé l'état des lieux de l'équipement numérique des écoles franciliennes. Il semble bien avancé puisque, selon l'association, « grâce aux investissements municipaux, 69 % des écoles sont équipées d'au moins une salle informatique et 96 % ont un accès Internet ». Les ordinateurs (85 %) et les vidéoprojecteurs (75 %) sont les outils les plus utilisés, loin devant les tablettes (20 %) et la cyber-base (15 %).
« Si ces chiffres démontrent qu'il reste encore du chemin à parcourir, 59 % des communes d'Ile-de-France prévoient de nouveaux investissements en équipement numérique. Il est donc primordial que l’État tienne ses engagements en soutenant financièrement et matériellement les collectivités s'il veut que l'école soit pionnière dans le numérique », plaide l'Amif.
Selon l'Amif, c'est bien « dans la mise en place des nouvelles activités périscolaires (NAP) que les difficultés ont été les plus dures à surmonter ». Avec un surcoût conséquent : « Les NAP ont considérablement alourdi le budget dédié à l'éducation, déjà l'un des premiers postes budgétaires des communes (près d'un quart de leur budget). Or, cet accroissement des dépenses n'a souvent pas été suivi d'aides proportionnelles, les aides obtenues par la Caisse d'Allocations Familiales ne couvrant que 0 à 12 % de l'augmentation de ce budget, et le fond d'amorçage de l’État étant nettement insuffisant », souligne l'association.
Pour Chantal Brault, cela explique que près de la moitié (47 %) des communes ait décidé de rendre payantes ces NAP depuis cette rentrée, malgré le mécontentement des parents. D'autant que pour cette année scolaire 2016-2017, trois quarts « des maires franciliens craignent de devoir augmenter les dépenses de personnel, 43 % celles de matériels et 26 % celles de restauration collective ».
« Si la mise en place de la réforme des rythmes scolaires est aujourd'hui une réussite, c'est grâce à l'ensemble de la communauté éducative, alors n'oublions pas l'action de terrain des élus locaux et de leurs services qui s'est révélée cruciale », souligne l’Amif. Sans surprise, les élus espèrent plus de moyens.
De même qu'ils réclament un soutien continu et soutenu de l’État en faveur de l'équipement numérique des écoles. L'enquête de l'Amif La réforme de l’École en questions a, en effet, également dressé l'état des lieux de l'équipement numérique des écoles franciliennes. Il semble bien avancé puisque, selon l'association, « grâce aux investissements municipaux, 69 % des écoles sont équipées d'au moins une salle informatique et 96 % ont un accès Internet ». Les ordinateurs (85 %) et les vidéoprojecteurs (75 %) sont les outils les plus utilisés, loin devant les tablettes (20 %) et la cyber-base (15 %).
« Si ces chiffres démontrent qu'il reste encore du chemin à parcourir, 59 % des communes d'Ile-de-France prévoient de nouveaux investissements en équipement numérique. Il est donc primordial que l’État tienne ses engagements en soutenant financièrement et matériellement les collectivités s'il veut que l'école soit pionnière dans le numérique », plaide l'Amif.
E.S.
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