Édition du mercredi 23 avril 2014
Rythmes scolaires : l'AMF interroge les 23 000 maires concernés
Le nouveau ministre de l’Education a accepté la rencontre que lui demandait l’Association des maires de France sur la réforme des rythmes scolaires. Cette rencontre aura lieu le 30 avril prochain.
Avant sa rencontre avec Benoît Hamon, l’AMF a voulu faire remonter du terrain les dernières observations sur la mise en place de la réforme. Dans un courriel (le courriel est consultable sur le site de l’AMF) qu’ils ont adressé aux 23 000 maires dont la commune dispose d’une école, Jacques Pélissard et André Laignel, président et premier vice-président délégué de l’association, les interrogent sur « les ajustements, les éléments de souplesse qu’il leur paraissent nécessaires d’inclure dans le dispositif ainsi que les difficultés techiques ou financières » qu’ils rencontrent. L’association demande une mise en œuvre très souple de la réforme ainsi qu’un dispositif ouvert afin de l’adapter aux différentes réalités locales.
Les conséquences de la réduction de 11 milliards d’euros sur les dotations aux collectivités devraient aussi être au centre de la future rencontre. S’exprimant jeudi dernier à ce sujet, Jacques Pélissard a ainsi réclamé « un allégement de la réforme » si l’Etat ne veut pas y mettre les moyens financiers. Après avoir fait valoir que la baisse des dotations allait « être particulièrement ressentie », car elles représentent « un tiers du budget » des communes, le président de l’AMF a indiqué que si le gouvernement voulait réussir la réforme des rythmes dans un tel contexte, il devait « pérenniser le fonds d'aide aux collectivités locales et l'ajuster à hauteur des dépenses supplémentaires supportées à ce titre par les collectivités locales ». L'AMF chiffre ces dépenses à « environ 900 millions d'euros » (lire Maire info du 18 avril). Interrogé par Maire info au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre, Jacques Pélissard évoquait aussi quelques pistes d’allégement possible du décret. « Personnellement, je pense que le décret devrait être allégé sur plusieurs registres. Sur les maternelles tout d’abord où il faut un assouplissement, voire une suppression des activités périscolaires. Les maternelles sont déjà des classes d’éveil », estimait-il, souhaitant aussi « de la souplesse sur la possibilité de regrouper les heures sur la semaine » et que « les communes en difficulté financière aient la possibilité de décaler dans le temps la réforme » (lire Maire info du 9 avril).
Maire Info reviendra dans ses prochaines éditions sur la rencontre entre le ministre de l'Education et l'AMF ainsi que sur la synthèse des observations et propositions faites par les maires concernés.
Avant sa rencontre avec Benoît Hamon, l’AMF a voulu faire remonter du terrain les dernières observations sur la mise en place de la réforme. Dans un courriel (le courriel est consultable sur le site de l’AMF) qu’ils ont adressé aux 23 000 maires dont la commune dispose d’une école, Jacques Pélissard et André Laignel, président et premier vice-président délégué de l’association, les interrogent sur « les ajustements, les éléments de souplesse qu’il leur paraissent nécessaires d’inclure dans le dispositif ainsi que les difficultés techiques ou financières » qu’ils rencontrent. L’association demande une mise en œuvre très souple de la réforme ainsi qu’un dispositif ouvert afin de l’adapter aux différentes réalités locales.
Les conséquences de la réduction de 11 milliards d’euros sur les dotations aux collectivités devraient aussi être au centre de la future rencontre. S’exprimant jeudi dernier à ce sujet, Jacques Pélissard a ainsi réclamé « un allégement de la réforme » si l’Etat ne veut pas y mettre les moyens financiers. Après avoir fait valoir que la baisse des dotations allait « être particulièrement ressentie », car elles représentent « un tiers du budget » des communes, le président de l’AMF a indiqué que si le gouvernement voulait réussir la réforme des rythmes dans un tel contexte, il devait « pérenniser le fonds d'aide aux collectivités locales et l'ajuster à hauteur des dépenses supplémentaires supportées à ce titre par les collectivités locales ». L'AMF chiffre ces dépenses à « environ 900 millions d'euros » (lire Maire info du 18 avril). Interrogé par Maire info au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre, Jacques Pélissard évoquait aussi quelques pistes d’allégement possible du décret. « Personnellement, je pense que le décret devrait être allégé sur plusieurs registres. Sur les maternelles tout d’abord où il faut un assouplissement, voire une suppression des activités périscolaires. Les maternelles sont déjà des classes d’éveil », estimait-il, souhaitant aussi « de la souplesse sur la possibilité de regrouper les heures sur la semaine » et que « les communes en difficulté financière aient la possibilité de décaler dans le temps la réforme » (lire Maire info du 9 avril).
Maire Info reviendra dans ses prochaines éditions sur la rencontre entre le ministre de l'Education et l'AMF ainsi que sur la synthèse des observations et propositions faites par les maires concernés.
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