Édition du mercredi 16 avril 2014
Rythmes scolaires : Benoît Hamon annonce qu'il fera des propositions « sous une dizaine de jours »
Le ministre de l'Education nationale, Benoît Hamon, a déclaré hier à l'Assemblée nationale qu'il ferait des propositions « sous une dizaine de jours » au Premier ministre Manuel Valls sur la réforme des rythmes scolaires, laquelle « s'appliquera bien » à la rentrée 2014 .
Face au constat « qu'aujourd'hui nous ne parvenons pas à lutter efficacement dans le primaire contre l'échec (....) nous avons construit une réponse, la nécessité de concentrer les temps d'apprentissage dans les moments, les heures, où les enfants sont le plus disponibles, là où ils sont le plus disposés à apprendre », a-t-il souligné lors de la séance de questions au gouvernement.
Le ministre répondait au député UDI de la Drôme, Franck Reynier, qui demandait un report de la réforme, lancée en septembre 2013 dans 17% des communes et qui doit être généralisée à la prochaine rentrée.
La réforme « s'appliquera bien comme l'a dit le Premier ministre à la rentrée 2014 », a indiqué Benoît Hamon. Cependant (...) nous avons constaté comme vous et en toute bonne foi que des difficultés existaient » et lors de sa déclaration de politique générale « le Premier ministre s'est donc engagé à ce qu'il y ait des ajustements à la mise en oeuvre de cette réforme ».
« Je lui ferai des propositions sous une dizaine de jours à partir de la concertation que j'ai commencée avec les organisations d'enseignants, avec les parents d'élèves et avec les élus. Je n'entends pas, je vous le dis, enfermer cette réforme dans un cadre théorique ou dans un cadre réglementaire trop strict. Là où il existe des expérimentations qui servent le même objectif, la réussite de tous les élèves, nous adapterons le cadre réglementaire à ces expérimentations », a poursuivi le nouveau ministre de l’Education. Dans un courrier qu'elle lui a adressé le 8 avril dernier, l'Association des maires de France a demandé à être reçue « dès que possible » par Benoît Hamon. (AFP)
Face au constat « qu'aujourd'hui nous ne parvenons pas à lutter efficacement dans le primaire contre l'échec (....) nous avons construit une réponse, la nécessité de concentrer les temps d'apprentissage dans les moments, les heures, où les enfants sont le plus disponibles, là où ils sont le plus disposés à apprendre », a-t-il souligné lors de la séance de questions au gouvernement.
Le ministre répondait au député UDI de la Drôme, Franck Reynier, qui demandait un report de la réforme, lancée en septembre 2013 dans 17% des communes et qui doit être généralisée à la prochaine rentrée.
La réforme « s'appliquera bien comme l'a dit le Premier ministre à la rentrée 2014 », a indiqué Benoît Hamon. Cependant (...) nous avons constaté comme vous et en toute bonne foi que des difficultés existaient » et lors de sa déclaration de politique générale « le Premier ministre s'est donc engagé à ce qu'il y ait des ajustements à la mise en oeuvre de cette réforme ».
« Je lui ferai des propositions sous une dizaine de jours à partir de la concertation que j'ai commencée avec les organisations d'enseignants, avec les parents d'élèves et avec les élus. Je n'entends pas, je vous le dis, enfermer cette réforme dans un cadre théorique ou dans un cadre réglementaire trop strict. Là où il existe des expérimentations qui servent le même objectif, la réussite de tous les élèves, nous adapterons le cadre réglementaire à ces expérimentations », a poursuivi le nouveau ministre de l’Education. Dans un courrier qu'elle lui a adressé le 8 avril dernier, l'Association des maires de France a demandé à être reçue « dès que possible » par Benoît Hamon. (AFP)
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