Édition du lundi 12 juillet 2004
Remise du rapport d'étape sur la réforme de la taxe professionnelle : l 'AMF précise ses positions
Le 7 juillet, alors que la commission de réforme de la taxe professionnelle examinait le projet de rapport détape sur les travaux quelle a menés depuis sa mise en place le 26 février dernier, Daniel Hoeffel, président de l'AMF, a précisé les positions de celle-ci quant aux conditions de remplacement de lactuelle taxe professionnelle :
« -une étude complète, avec des simulations précises quant aux conséquences sur les entreprises et les collectivités locales, doit être menée sur lensemble des solutions possibles, sans a priori ;
« - quel que soit le choix qui sera finalement retenu, le rapport devra laisser aux élus la possibilité dexercer leurs responsabilités, en fixant eux-mêmes le taux dimposition ;
« - il convient de veiller à ce que les communes et leurs groupements puissent rester détenteurs dune part au moins de la future taxe, notamment parce que ceux-ci permettent une meilleure harmonisation des taux sur un même bassin demploi, malgré la difficulté de lexercice, il est nécessaire de lier la réforme de la taxe professionnelle à une réforme densemble de la fiscalité locale ;
« - le lien fiscal entre les acteurs économiques et les collectivités locales qui les accueillent doit être maintenu, faute de quoi certaines activités auront de grandes difficultés pour simplanter sur un territoire ;
« - il est nécessaire de concilier la diminution du nombre de catégories de collectivités percevant limpôt économique et le maintien du principe selon lequel chaque catégorie de collectivités doit bénéficier de plusieurs impôts. »
Pour sa part, André Laignel, secrétaire général de lAMF, a notamment rappelé que « le prélèvement de taxe professionnelle opéré auprès des entreprises était réinjecté dans le circuit économique, les collectivités locales assurant plus de 70% des investissements publics civils ». Dautre part, il a « attiré lattention de la commission sur le fait que limpôt économique local ne devait pas nécessairement correspondre aux coûts directs occasionnés par limplantation dune entreprise, dautant que certains coûts ne se traduisent pas budgétairement à court terme. »
Enfin, il a « souhaité que les simulations à venir soient effectuées non seulement sur des masses globales, mais également sur un panel de collectivités significatives. »pt></
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