Édition du mardi 19 mars 2019
Réfugiés : le gouvernement lance un nouvel appel à projets pour encourager l'hébergement citoyen
Le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, a annoncé hier le lancement d’un nouvel appel à projets de « cohabitions solidaires » pour l’année 2019. Il vise à encourager, via un soutien financier, l’hébergement de 500 réfugiés chez les particuliers ainsi que les colocations entre réfugiés et personnes issues de la société civile.
Inscrit dans « la continuité de l’expérimentation de l’hébergement citoyen », ce dispositif initié en 2017 est mis en œuvre par des associations partenaires chargées d’identifier « des personnes réfugiées, des familles accueillantes ou des colocataires » et d’assurer un « suivi et une médiation en cas de besoin, ainsi qu’un accompagnement global des réfugiés, pendant une durée allant de 3 à 12 mois », a précisé le ministre dans un communiqué. Pour cette deuxième vague, les associations ont jusqu’au 30 avril pour déposer leur candidature.
Les réfugiés bénéficiaires de ce programme en 2017 et 2018 ont ainsi « majoritairement enclenché un parcours socio-professionnel ascendant » à l’issue de cette période d’accueil. De plus, « ils ont accédé à des solutions de logement adapté, ont largement progressé dans leur maîtrise de la langue française et la connaissance de la culture française, autant d’éléments essentiels pour une intégration réussie », a indiqué Julien Denormandie.
L’hébergement citoyen est « un vrai tremplin pour les réfugiés, une vraie politique publique d’intégration par l’hébergement solidaire », a-t-il estimé, lors du lancement de l’opération dans les locaux de l’association Singa France, à Paris, qui accompagne des réfugiés à travers l’hébergement citoyen.
La dotation aux associations passe à 2 000 euros
Depuis le lancement de l'expérimentation de l’hébergement citoyen de réfugiés chez les particuliers il y a deux ans, « 650 réfugiés ont été accueillis par des familles en France », selon la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) qui pilote cet appel à projets avec la délégation interministérielle à l’accueil et l’intégration des réfugiés (Diair), la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et la direction générale des étrangers en France (DGEF).
Pour cette deuxième vague, l'État a ainsi augmenté la dotation aux associations qui passera à 2 000 euros par réfugié accompagné (contre 1 500 auparavant), pour un budget total d’1 million d'euros, a précisé le délégué interministériel à l'hébergement et à l'accès au logement, Sylvain Mathieu.
Les pouvoirs publics cherchent à favoriser l’intégration des réfugiés statutaires et ont, pour cela, fait du logement une priorité. Pour rappel, une circulaire parue, il y a une dizaine de jours, fixait comme objectif de mobiliser 16 000 logements pour les réfugiés en 2019.
L'hébergement citoyen est aussi une piste, même si le Parlement a finalement retoqué l'an dernier une proposition de crédit d'impôt d'un montant de 1 500 euros maximum pour les contribuables hébergeant un réfugié.
Télécharger la circulaire fixant les objectifs de relogement des réfugiés.
Inscrit dans « la continuité de l’expérimentation de l’hébergement citoyen », ce dispositif initié en 2017 est mis en œuvre par des associations partenaires chargées d’identifier « des personnes réfugiées, des familles accueillantes ou des colocataires » et d’assurer un « suivi et une médiation en cas de besoin, ainsi qu’un accompagnement global des réfugiés, pendant une durée allant de 3 à 12 mois », a précisé le ministre dans un communiqué. Pour cette deuxième vague, les associations ont jusqu’au 30 avril pour déposer leur candidature.
Les réfugiés bénéficiaires de ce programme en 2017 et 2018 ont ainsi « majoritairement enclenché un parcours socio-professionnel ascendant » à l’issue de cette période d’accueil. De plus, « ils ont accédé à des solutions de logement adapté, ont largement progressé dans leur maîtrise de la langue française et la connaissance de la culture française, autant d’éléments essentiels pour une intégration réussie », a indiqué Julien Denormandie.
L’hébergement citoyen est « un vrai tremplin pour les réfugiés, une vraie politique publique d’intégration par l’hébergement solidaire », a-t-il estimé, lors du lancement de l’opération dans les locaux de l’association Singa France, à Paris, qui accompagne des réfugiés à travers l’hébergement citoyen.
La dotation aux associations passe à 2 000 euros
Depuis le lancement de l'expérimentation de l’hébergement citoyen de réfugiés chez les particuliers il y a deux ans, « 650 réfugiés ont été accueillis par des familles en France », selon la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) qui pilote cet appel à projets avec la délégation interministérielle à l’accueil et l’intégration des réfugiés (Diair), la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et la direction générale des étrangers en France (DGEF).
Pour cette deuxième vague, l'État a ainsi augmenté la dotation aux associations qui passera à 2 000 euros par réfugié accompagné (contre 1 500 auparavant), pour un budget total d’1 million d'euros, a précisé le délégué interministériel à l'hébergement et à l'accès au logement, Sylvain Mathieu.
Les pouvoirs publics cherchent à favoriser l’intégration des réfugiés statutaires et ont, pour cela, fait du logement une priorité. Pour rappel, une circulaire parue, il y a une dizaine de jours, fixait comme objectif de mobiliser 16 000 logements pour les réfugiés en 2019.
L'hébergement citoyen est aussi une piste, même si le Parlement a finalement retoqué l'an dernier une proposition de crédit d'impôt d'un montant de 1 500 euros maximum pour les contribuables hébergeant un réfugié.
A.W.
Télécharger la circulaire fixant les objectifs de relogement des réfugiés.
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