Présidences de conseils généraux : la gauche gagne six départements et la droite un

Vendredi dernier, à l’issue de l’élection des présidents des assemblées départementales en métropole, six présidences de conseils généraux ont basculé à gauche et une est passée à droite. La gauche gagne les présidences des conseils généraux de la Corse-du-Sud, de l’Eure, de la Creuse, de l’Isère, de la Haute-Saône et du Vaucluse, tandis que l’Allier, jusqu’alors détenu par le PC, bascule à droite. Jusqu’ici, l’opposition RPR-UDF-DL-Divers Droite détenait 65 des 95 départements métropolitains et d'Outre-mer. Le RPR présidait 19 conseils généraux, l’UDF 20, DL 13, les divers droite 9, le RPF 1 et le MPF 1. En Outre-mer, l’opposition dirigeait La Réunion et la collectivité territoriale de Mayotte. Désormais, la droite préside 60 assemblées départementales de métropole et d'Outre-mer - 18 RPR, 17 UDF, 10 divers droite, 11 DL, 1 RPF (Charles Pasqua, Hauts-de-Seine) et 1 Mouvement pour la France (Philippe de Villiers, Vendée). Outre-mer, la droite conserve La Réunion et Mayotte. La gauche préside, pour les départements pourvus vendredi soir, 36 conseils généraux. Elle présidait jusqu’à maintenant 32 départements métropolitains - le PS 24, le MDC 1, le PC 3, le PRG 4 - et, Outre-mer, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon. Elle préside désormais 40 conseils généraux de métropole et d'Outre-mer - 28 PS, un Mouvement des Citoyens (MDC, Jean-Pierre Chevènement, Territoire-de-Belfort), 2 PC, 4 divers gauche et 4 PRG. En Outre-mer, la gauche conserve Saint-Pierre-et-Miquelon, la Martinique et la Guadeloupe. En Guyane, l’élection devait avoir lieu lundi 26 mars. La gauche progresse donc mais n’a pu concrétiser ses espoirs en Corrèze, dans la Drôme, l’Ille-et-Vilaine et, surtout, dans le Val-d’Oise où Alain Richard, ministre de la Défense, qui visait la présidence de l’assemblée départementale, a été nettement battu dans le canton de Cergy-Nord. La droite, de son côté, a échoué dans sa tentative de gagner l’Ardèche et la Meurthe-et-Moselle. Plusieurs présidences changent de titulaire mais restent entre les mains de la même formation, souvent pour des raisons de cumul de mandat. Ainsi, Jean-Pierre Balligand, député-maire PS, abandonne l’exécutif du département de l’Aisne pour un autre socialiste. De même, François Bayrou, président de l’UDF et député européen, laisse la présidence du conseil général des Pyrénées-Atlantiques à un autre UDF. c=http://www.cli

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