Édition du lundi 7 avril 2014
Près de 10% des communes d'Ile-de-France n'utilisent plus de pesticides
Cent vingt-deux communes d'Ile-de-France, soit 9,5%, n'utilisent plus de pesticides pour l'entretien des espaces communaux, de la voirie aux jardins en passant par les cimetières, a annoncé vendredi Natureparif, l'agence chargée de la biodiversité dans la région.
« Sur les 1291 communes que compte l'Ile-de-France, 122 sont à zéro pesticide », a indiqué lors d'une conférence de presse Jonathan Flandin, écologue de Natureparif, tandis que plusieurs centaines de collectivités de la région sont engagées dans une démarche de réduction, en raison de l'impact sanitaire de ces produits et de la pollution des eaux qu'ils engendrent.
Selon une enquête de Natureparif, les trois-quarts des communes y ayant participé ont déjà arrêté les pesticides dans les espaces verts et de fleurissement, une démarche qui deviendra obligatoire en 2020, selon la loi « visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires », votée en janvier et promulguée début fevrier (lire Maire info du 10 février).
Pour l'entretien de la voirie, non concernée par la future loi, seulement la moitié de ces communes ont banni l'usage de pesticides. Et « dans les terrains de sports et les cimetières, ce n'est très souvent pas le cas », a souligné Jonathan Flandin.
« Ce n'est pas facile d'arrêter les pesticides dans un cimetière, un lieu où la sensibilité est plus forte, où les mauvaises herbes peuvent davantage gêner », a expliqué pour sa part Corinne Rufet, vice-présidente de la région Ile-de-France, qui soutient les collectivités souhaitant changer leurs pratiques. « Cela demande de la formation auprès des agents d'entretien et de la pédagogie vis-à-vis de la population », a ajouté l'élue, en indiquant que des aides régionales étaient accordées aux communes, notamment pour l'achat de matériel mécanique.
D'autres financements régionaux, comme pour les programmes d'assainissement de l'eau ou de protection de la biodiversité, sont désormais conditionnés à une démarche de réduction de l'usage des pesticides. En plus des impacts sanitaires, les pesticides engendrent des coûts de dépollution de l'eau allant de 200 à 400 euros par foyer par an, a aussi indiqué Corinne Rufet. C'est en Seine-et-Marne, un département très agricole et confronté dans les années 90 à une importante pollution des nappes phréatiques, que le nombre de communes passées au « zéro pesticide » est proportionnellement le plus élevé : 64 communes, contre 9 dans les Yvelines, 17 dans l'Essonne, 9 dans le Val d'Oise et 13 dans la petite couronne parisienne.
« Sur les 1291 communes que compte l'Ile-de-France, 122 sont à zéro pesticide », a indiqué lors d'une conférence de presse Jonathan Flandin, écologue de Natureparif, tandis que plusieurs centaines de collectivités de la région sont engagées dans une démarche de réduction, en raison de l'impact sanitaire de ces produits et de la pollution des eaux qu'ils engendrent.
Selon une enquête de Natureparif, les trois-quarts des communes y ayant participé ont déjà arrêté les pesticides dans les espaces verts et de fleurissement, une démarche qui deviendra obligatoire en 2020, selon la loi « visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires », votée en janvier et promulguée début fevrier (lire Maire info du 10 février).
Pour l'entretien de la voirie, non concernée par la future loi, seulement la moitié de ces communes ont banni l'usage de pesticides. Et « dans les terrains de sports et les cimetières, ce n'est très souvent pas le cas », a souligné Jonathan Flandin.
« Ce n'est pas facile d'arrêter les pesticides dans un cimetière, un lieu où la sensibilité est plus forte, où les mauvaises herbes peuvent davantage gêner », a expliqué pour sa part Corinne Rufet, vice-présidente de la région Ile-de-France, qui soutient les collectivités souhaitant changer leurs pratiques. « Cela demande de la formation auprès des agents d'entretien et de la pédagogie vis-à-vis de la population », a ajouté l'élue, en indiquant que des aides régionales étaient accordées aux communes, notamment pour l'achat de matériel mécanique.
D'autres financements régionaux, comme pour les programmes d'assainissement de l'eau ou de protection de la biodiversité, sont désormais conditionnés à une démarche de réduction de l'usage des pesticides. En plus des impacts sanitaires, les pesticides engendrent des coûts de dépollution de l'eau allant de 200 à 400 euros par foyer par an, a aussi indiqué Corinne Rufet. C'est en Seine-et-Marne, un département très agricole et confronté dans les années 90 à une importante pollution des nappes phréatiques, que le nombre de communes passées au « zéro pesticide » est proportionnellement le plus élevé : 64 communes, contre 9 dans les Yvelines, 17 dans l'Essonne, 9 dans le Val d'Oise et 13 dans la petite couronne parisienne.
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