Édition du mercredi 16 octobre 2013
Pour l'Anses, rien ne permet de conclure à la dangerosité des ondes électromagnétiques
Les ondes électromagnétiques n’ont « pas d’effet sanitaire avéré » sur la santé humaine. C’est la principale conclusion qui ressort du rapport publié hier par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Ces conclusions sont d’autant plus importantes que, constate l’Agence, « les formes et les usages des terminaux de communication évoluent particulièrement vite » : généralisation des téléphones portables, explosion de l’usage des smartphones et des tablettes, développement de l’accès à internet par la Wi-Fi, déploiement de la quatrième génération de téléphonie mobile (4G)… « La consommation de services mobiles évolue fortement », note l’Anses, qui précise par exemple que sur le seul premier trimestre 2013, 51 milliards de SMS ont été envoyés en France, soit « 241 en moyenne mensuelle par client ». Dans ce contexte, l’exposition du public aux ondes électromagnétique va en augmentant et devient « intensive ».
L’Agence a compilé les résultats de plus de 300 études scientifiques menées sur ce sujet depuis son dernier rapport, en 2009. Elle n’en conclut pas que les ondes électromagnétiques sont totalement inoffensives pour l’homme, mais simplement qu’il n’y a, à ce jour, pas de preuves irréfutables d’effets sanitaires néfastes. En particulier, « aucun effet n’a été mis en évidence sur la réponse cellulaire du cerveau » ou sur le système nerveux central, pas plus que sur le sommeil, l’épilepsie, la fertilité ou le système immunitaire. Sur le risque cancérogène, le rapport est plus nuancé. Si aucun risque certain ne peut être décelé, certaines études « semblent laisser ouverte » l’hypothèse d’une augmentation d’un risque de tumeur d’un nerf de l’oreille interne (nerf vestibulo-acoustique) chez des utilisateurs très intensifs.
L’Anses livre plusieurs recommandations qui relèvent du principe de précaution : notamment, elle suggère que les dispositifs tels que les tablettes fassent l’objet – comme c’est le cas pour les téléphones portables – d’un affichage du DAS (Débit d’absorption spécifique, qui indique le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques engendré par l’usage de l’appareil). Elle préconise d’inciter les enfants – de plus en plus consommateurs de téléphones portables – à utiliser des kits mains libres, et de mener des recherches sur l’exposition du public aux ondes à l’intérieur des habitations.
Le gouvernement a « salué » ce matin les travaux de l’Anses et déclare « prendre acte » des recommandations de l’Agence. Il « continuera à travailler sur les réponses à apporter en matière de renforcement de l'information du public et des mesures de prévention quant à l'utilisation des téléphones mobiles. »
Télécharger le rapport de l’Anses (461 pages).
Ces conclusions sont d’autant plus importantes que, constate l’Agence, « les formes et les usages des terminaux de communication évoluent particulièrement vite » : généralisation des téléphones portables, explosion de l’usage des smartphones et des tablettes, développement de l’accès à internet par la Wi-Fi, déploiement de la quatrième génération de téléphonie mobile (4G)… « La consommation de services mobiles évolue fortement », note l’Anses, qui précise par exemple que sur le seul premier trimestre 2013, 51 milliards de SMS ont été envoyés en France, soit « 241 en moyenne mensuelle par client ». Dans ce contexte, l’exposition du public aux ondes électromagnétique va en augmentant et devient « intensive ».
L’Agence a compilé les résultats de plus de 300 études scientifiques menées sur ce sujet depuis son dernier rapport, en 2009. Elle n’en conclut pas que les ondes électromagnétiques sont totalement inoffensives pour l’homme, mais simplement qu’il n’y a, à ce jour, pas de preuves irréfutables d’effets sanitaires néfastes. En particulier, « aucun effet n’a été mis en évidence sur la réponse cellulaire du cerveau » ou sur le système nerveux central, pas plus que sur le sommeil, l’épilepsie, la fertilité ou le système immunitaire. Sur le risque cancérogène, le rapport est plus nuancé. Si aucun risque certain ne peut être décelé, certaines études « semblent laisser ouverte » l’hypothèse d’une augmentation d’un risque de tumeur d’un nerf de l’oreille interne (nerf vestibulo-acoustique) chez des utilisateurs très intensifs.
L’Anses livre plusieurs recommandations qui relèvent du principe de précaution : notamment, elle suggère que les dispositifs tels que les tablettes fassent l’objet – comme c’est le cas pour les téléphones portables – d’un affichage du DAS (Débit d’absorption spécifique, qui indique le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques engendré par l’usage de l’appareil). Elle préconise d’inciter les enfants – de plus en plus consommateurs de téléphones portables – à utiliser des kits mains libres, et de mener des recherches sur l’exposition du public aux ondes à l’intérieur des habitations.
Le gouvernement a « salué » ce matin les travaux de l’Anses et déclare « prendre acte » des recommandations de l’Agence. Il « continuera à travailler sur les réponses à apporter en matière de renforcement de l'information du public et des mesures de prévention quant à l'utilisation des téléphones mobiles. »
Télécharger le rapport de l’Anses (461 pages).
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