Édition du mercredi 11 février 2004
Pour Dexia-Crédit local, les « fondamentaux du secteur local restent sains »
Pour Dexia-Crédit local (CL) qui présentait hier sa note de conjoncture semestrielle, les « fondamentaux du secteur local restent sains ».
Selon Philippe Valletoux, vice-président, qui présentait cette note 2003 -2004, on attend une vive progression des budgets locaux et une hausse de la pression fiscale qui satténue un peu en 2004. Parallèlement, Dexia-Crédit local prévoit une hausse sensible de linvestissement et le retour à une politique dendettement maîtrisée.
Il a indiqué que la hausse des taux dimposition se confirme en 2003 (+ 2,2 % en 2003, après + 2,1 % en 2002). Face au coût de lallocation personnalisée dautonomie, lAPA (3,3 milliards deuros, après 1,8 milliard en 2002), les conseils généraux procèdent à une nouvelle augmentation de leurs taux (+ 3,9 %, après + 3,4 %).
Les communes et leurs groupements relèvent leurs taux au même niveau quen 2002 (+ 1,5 %). Les régions voient, quant à elles, leurs taux dimposition augmenter très faiblement (+0,2 %).
Les recettes fiscales globales (produit voté, compensations fiscales, fiscalité indirecte) conservent un rythme de progression soutenu (83 milliards deuros, + 5,3 %).
Les dépenses de gestion sont dynamisées par la montée en charge des transferts de compétences opérés au 1er janvier 2002 laide personnalisée dautonomie (APA) aux départements et les transports ferroviaires aux régions qui représentent des montants importants en 2003 (4,8 milliards deuros, contre 3,3 milliards en 2002).
La stabilisation de lépargne brute (30,9 milliards deuros, +0,5 % en 2003) est obtenue grâce à la baisse des frais financiers en raison de la chute historique des taux dintérêt.
En 2002, la diminution marquée des dépenses déquipement des communes est compensée par la croissance des investissements des groupements à fiscalité propre et de ceux des conseils régionaux dans le domaine des transports ferroviaires. 2003 se caractérise par une reprise des dépenses dinvestissement des collectivités locales (39 milliards deuros, + 2,6 %) dans un contexte post-électoral communal plus porteur.
La stabilisation de lépargne des collectivités, conjuguée à la reprise des dépenses dinvestissement, entraîne une diminution des excédents de financement du secteur local. Après plusieurs années de réduction marquée, le stock de dette est proche de la stabilisation.pt></scrip
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