Édition du mardi 20 mai 2014
Plan « anti-jihad » : les maires sollicités
Le plan de lutte contre l’embrigadement de jeunes Français dans des filières jihadistes, présenté par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, au Conseil des ministres du 23 avril dernier, se précise. Deux instructions ont été publiées hier par le ministre de l’Intérieur et celui de la Justice. Rappelons que ces mesures font suite à la découverte, par les services de renseignements, du départ de plusieurs dizaines de jeunes Français, parfois âgés de 15 ou 16 ans, pour s’entraîner, voire combattre notamment en Syrie. Plusieurs de ces jeunes – aucun chiffre n’est disponible – seraient morts dans ces circonstances.
La première instruction met en place une nouvelle procédure d’opposition parentale à la sortie du territoire d’un mineur. Cette procédure doit permettre « au titulaire de l’autorité parentale de faire opposition sans délai à la sortie de France de son enfant lorsqu’il craint que celui-ci n’envisage de partir à l’étranger sous l’influence de mouvements radicaux armés ».
Le seconde instruction entend « répondre à la solitude et au désarroi des familles », en mettant en place un « dispositif local d’accompagnement ». Tout d’abord, un « centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation » a été mis en place, le 29 avril dernier, accessible en semaine de 9 h à 17 h au numéro suivant : 0800 005 696. En dehors de ces horaires, les familles concernées peuvent remplir un formulaire sur une page web accessible depuis la page d’accueil du ministère de l’Intérieur.
Une fois filtrés et vérifiés, les renseignements ainsi collectés seront communiqués aux préfets, dont la première tâche sera, après avis du procureur de la République, « d’informer le maire de la commune concernée en vue de la mise en place de mesures d’accompagnement et de prévention en destination des jeunes concernés ». Le préfet devra s’appuyer « sur les compétences locales existantes » (police, gendarmerie, Éducation nationale, Pôle emploi, Mission locale), « mais aussi sur les collectivités territoriales qui disposent des compétences et des ressources en matière d’accompagnement social ».
L’objectif de ce dispositif est de « proposer des actions concrètes aux jeunes repérés afin de les sortir du processus de radicalisation ». Par exemple, des « chantiers éducatifs » ou « l’inscription dans un établissement public d’insertion de la Défense ». L’instruction préconise également aux préfets et aux élus locaux de s’appuyer sur « les responsables religieux de confiance ».
Un comité de pilotage national du dispositif sera mis en place « dans les prochains jours », et des « actions de formation spécialisées » seront prochainement organisées à destination des « acteurs locaux concernés ».
Télécharger l’instruction ministérielle.
La première instruction met en place une nouvelle procédure d’opposition parentale à la sortie du territoire d’un mineur. Cette procédure doit permettre « au titulaire de l’autorité parentale de faire opposition sans délai à la sortie de France de son enfant lorsqu’il craint que celui-ci n’envisage de partir à l’étranger sous l’influence de mouvements radicaux armés ».
Le seconde instruction entend « répondre à la solitude et au désarroi des familles », en mettant en place un « dispositif local d’accompagnement ». Tout d’abord, un « centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation » a été mis en place, le 29 avril dernier, accessible en semaine de 9 h à 17 h au numéro suivant : 0800 005 696. En dehors de ces horaires, les familles concernées peuvent remplir un formulaire sur une page web accessible depuis la page d’accueil du ministère de l’Intérieur.
Une fois filtrés et vérifiés, les renseignements ainsi collectés seront communiqués aux préfets, dont la première tâche sera, après avis du procureur de la République, « d’informer le maire de la commune concernée en vue de la mise en place de mesures d’accompagnement et de prévention en destination des jeunes concernés ». Le préfet devra s’appuyer « sur les compétences locales existantes » (police, gendarmerie, Éducation nationale, Pôle emploi, Mission locale), « mais aussi sur les collectivités territoriales qui disposent des compétences et des ressources en matière d’accompagnement social ».
L’objectif de ce dispositif est de « proposer des actions concrètes aux jeunes repérés afin de les sortir du processus de radicalisation ». Par exemple, des « chantiers éducatifs » ou « l’inscription dans un établissement public d’insertion de la Défense ». L’instruction préconise également aux préfets et aux élus locaux de s’appuyer sur « les responsables religieux de confiance ».
Un comité de pilotage national du dispositif sera mis en place « dans les prochains jours », et des « actions de formation spécialisées » seront prochainement organisées à destination des « acteurs locaux concernés ».
Télécharger l’instruction ministérielle.
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