Édition du mardi 17 septembre 2013
Pierre Moscovici confirme une hausse de la dette publique en 2014
Le ministre des Finances, Pierre Moscovici, a confirmé aujourd’hui que l'endettement de la France allait « atteindre un maximum » avant de « décroître », insistant sur l'ardoise laissée par les précédentes majorités.
« L'endettement va atteindre un maximum et ensuite ça décroîtra », a-t-il déclaré sur France 2, interrogé sur la prévision, publiée par le Figaro ce matin, d'un taux d'endettement de la France grimpant à 95,1% du produit intérieur brut fin 2014.
« Pendant le quinquennat précédent, sous Nicolas Sarkozy, nous l'avons dénoncé, le déficit s'est accru de 600 milliards d'euros, on est passé en dix ans de 60% du PIB (produit intérieur brut) à plus de 90% », a déclaré Pierre Moscovici, qui n'a pas contredit le chiffre avancé par le quotidien.
Le ministre a rappelé que le déficit structurel, c'est-à-dire hors aléa de conjoncture, allait être réduit d'un point en 2014 après 1,7 en 2013.
« Ce gouvernement mène une politique résolue de réduction des déficits nominaux, ce sont les chiffres absolus, et les déficits structurels, ceux qui sont indépendants de la croissance », a-t-il affirmé.
Dans son édition de ce matin, Le Figaro affirme que le taux d'endettement de la France devrait grimper au niveau record de 95,1% du PIB du pays fin 2014, soit environ 1 950 milliards d'euros.
Selon le quotidien, le projet de loi de finances pour 2014 qui sera présenté le 25 septembre en Conseil des ministres montrera qu'après avoir atteint 93,4% du PIB en 2013, la dette de la France en représentera jusqu'à 95,1% fin 2014, soit une ardoise de 30 000 euros par Français.
Un tel plafond constituerait un record, bien supérieur au taux de 94,3% avancé au printemps par Paris dans le programme de stabilité transmis à la Commission européenne, qui avait alors accordé deux ans de délai à la France pour faire revenir son déficit en-dessous des 3% du PIB.
« L'endettement va atteindre un maximum et ensuite ça décroîtra », a-t-il déclaré sur France 2, interrogé sur la prévision, publiée par le Figaro ce matin, d'un taux d'endettement de la France grimpant à 95,1% du produit intérieur brut fin 2014.
« Pendant le quinquennat précédent, sous Nicolas Sarkozy, nous l'avons dénoncé, le déficit s'est accru de 600 milliards d'euros, on est passé en dix ans de 60% du PIB (produit intérieur brut) à plus de 90% », a déclaré Pierre Moscovici, qui n'a pas contredit le chiffre avancé par le quotidien.
Le ministre a rappelé que le déficit structurel, c'est-à-dire hors aléa de conjoncture, allait être réduit d'un point en 2014 après 1,7 en 2013.
« Ce gouvernement mène une politique résolue de réduction des déficits nominaux, ce sont les chiffres absolus, et les déficits structurels, ceux qui sont indépendants de la croissance », a-t-il affirmé.
Dans son édition de ce matin, Le Figaro affirme que le taux d'endettement de la France devrait grimper au niveau record de 95,1% du PIB du pays fin 2014, soit environ 1 950 milliards d'euros.
Selon le quotidien, le projet de loi de finances pour 2014 qui sera présenté le 25 septembre en Conseil des ministres montrera qu'après avoir atteint 93,4% du PIB en 2013, la dette de la France en représentera jusqu'à 95,1% fin 2014, soit une ardoise de 30 000 euros par Français.
Un tel plafond constituerait un record, bien supérieur au taux de 94,3% avancé au printemps par Paris dans le programme de stabilité transmis à la Commission européenne, qui avait alors accordé deux ans de délai à la France pour faire revenir son déficit en-dessous des 3% du PIB.
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