Édition du vendredi 23 décembre 2005
PIB régionaux: forte concentration spatiale et dynamismes contrastés, selon l'INSEE
En 2003, trois régions produisaient 45% du produit intérieur brut (PIB): l’Île-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, indique l’INSEE (1). Les autres régions contribuent chacune pour moins de 6% à la production nationale. Le secteur tertiaire est le plus concentré.
Entre 1990 et 2003, les services marchands ont contribué le plus fortement à la croissance du PIB. Les régions de l’Ouest, du Midi et du Sud-Est sont les plus dynamiques. Les Pays-de-la-Loire ont enregistré la plus forte progression. Les régions où la croissance a été supérieure à la moyenne comptent aussi parmi celles qui ont la plus grande diversité sectorielle. L’écart entre l’Île-de-France et la province s’atténue si l’on rapporte le PIB à l’emploi ou à la population. En termes de PIB par habitant, les régions de l’Ouest et du Nord ainsi que la Franche-Comté se caractérisent par une croissance soutenue.
L’Île-de-France joue un rôle prépondérant pour l’ensemble des secteurs, excepté l’agriculture. Elle contribue ainsi à plus d’un tiers (35,6%) de la valeur ajoutée nationale du tertiaire marchand et même à plus de 40% dans trois secteurs (activités financières, services aux entreprises et services aux particuliers). Suivent Rhône-Alpes (9% de la valeur ajoutée totale) et Provence-Alpes- Côte d’Azur (7%); ces trois régions induisent plus de la moitié (52%) de la valeur ajoutée du tertiaire marchand.
L’industrie et la construction sont aussi des secteurs concentrés en Île-de-France, mais à un degré moindre: un cinquième de leur valeur y est produite. Dans l’industrie, quatre régions produisent 45% de la valeur ajoutée: l’Île-de-France (20,5%), Rhône-Alpes (12,2%), Nord-Pas-de-Calais (6,4%) et Pays-de-la-Loire (5,9%). Pour la construction, quatre régions réalisent 43% de la valeur ajoutée: l’Île-de-France (18,5%), Rhône-Alpes (10,8%), Provence-Alpes-Côte d’Azur (7,3%) et Pays-de-la-Loire (6,3%). L’agriculture est le secteur le moins concentré; trois régions sont à l’origine d’un quart (26%) de sa valeur ajoutée: Aquitaine (9%), Bretagne (8,7%), Pays-de-la-Loire (8,6%).
Depuis 1990, le poids respectif des régions est stable, et ce dans tous les secteurs. Au cours de la période 1990-2003, la contribution de chaque région au PIB varie peu d’une année sur l’autre. Ces fluctuations se compensent sur l’ensemble de la période.
(1) INSEE Première, n° 1055, décembre 2005.pt>c=http
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