Édition du mardi 8 janvier 2013
Pauvreté : la Fnars demande la généralisation des diagnostics territoriaux
La Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars), présidée par Louis Gallois, demande au gouvernement des mesures de « rattrapage» pour lutter contre la pauvreté, estimant « insuffisantes » les annonces du Premier ministre en décembre, dans des courriers rendus publics hier.
Alors qu'un plan quinquennal contre la pauvreté est attendu le 22 janvier, la Fnars a envoyé à Jean-Marc Ayrault et à plusieurs ministres des courriers soulignant « les manques dans le discours du Premier ministre » lors de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté, les 10 et 11 décembre.
Même si elle souligne « les annonces positives sur le RSA, le relèvement du plafond de la couverture maladie universelle (CMU), et globalement l'effort budgétaire de 2,5 milliards sur le quinquennat », la Fnars « demande un rattrapage, ou du moins un complément, dans le cadre du plan quinquennal ».
Dans ces courriers signés par Louis Gallois, la fédération estime que l'annonce d'une « garantie jeunesse, une allocation liée à un contrat d'insertion pour 100 000 jeunes sur une année» est « à la fois positive et très insuffisante, dans le contexte de pauvreté massive et de chômage de masse de cette catégorie d'âge».
Elle demande « l'élargissement du RSA jeune pour tous les jeunes de 18-25 ans sans ressource et engagés dans un parcours d'insertion» et « la création d'un droit à la formation tout au long de la vie» pour les jeunes en difficulté.
En matière de logement et d'hébergement, si la Fnars approuve la création de 8.000 places d'hébergement pour 2013, elle regrette « l'absence de vision quinquennale». Elle demande la généralisation des diagnostics territoriaux « pour quantifier l'ensemble des demandes de logement et d'hébergement», d'abord en faveur des personnes SDF « qui sollicitent le 115 et sont mises à l'abri dans le cadre de la campagne hivernale», puis dans un deuxième temps, pour « l'ensemble des situations de mal-logement».
La Fnars demande aussi une « loi de programmation quinquennale» qui « quantifie la création de places d'hébergement et de logements adaptés accessibles aux personnes sans abri et à très faibles ressources».
En matière d'emploi, la Fnars suggère que « si les entreprises ne faisaient pas, à terme, les efforts nécessaires pour intégrer les personnes en insertion dans leurs effectifs», le gouvernement puisse « envisager des sanctions financières d'ordre fiscal ou sur les cotisations sociales ».
Elle demande enfin « la réorientation des crédit de la formation professionnelle vers les chômeurs de longue durée et les jeunes éloignés du marché du travail ».
Alors qu'un plan quinquennal contre la pauvreté est attendu le 22 janvier, la Fnars a envoyé à Jean-Marc Ayrault et à plusieurs ministres des courriers soulignant « les manques dans le discours du Premier ministre » lors de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté, les 10 et 11 décembre.
Même si elle souligne « les annonces positives sur le RSA, le relèvement du plafond de la couverture maladie universelle (CMU), et globalement l'effort budgétaire de 2,5 milliards sur le quinquennat », la Fnars « demande un rattrapage, ou du moins un complément, dans le cadre du plan quinquennal ».
Dans ces courriers signés par Louis Gallois, la fédération estime que l'annonce d'une « garantie jeunesse, une allocation liée à un contrat d'insertion pour 100 000 jeunes sur une année» est « à la fois positive et très insuffisante, dans le contexte de pauvreté massive et de chômage de masse de cette catégorie d'âge».
Elle demande « l'élargissement du RSA jeune pour tous les jeunes de 18-25 ans sans ressource et engagés dans un parcours d'insertion» et « la création d'un droit à la formation tout au long de la vie» pour les jeunes en difficulté.
En matière de logement et d'hébergement, si la Fnars approuve la création de 8.000 places d'hébergement pour 2013, elle regrette « l'absence de vision quinquennale». Elle demande la généralisation des diagnostics territoriaux « pour quantifier l'ensemble des demandes de logement et d'hébergement», d'abord en faveur des personnes SDF « qui sollicitent le 115 et sont mises à l'abri dans le cadre de la campagne hivernale», puis dans un deuxième temps, pour « l'ensemble des situations de mal-logement».
La Fnars demande aussi une « loi de programmation quinquennale» qui « quantifie la création de places d'hébergement et de logements adaptés accessibles aux personnes sans abri et à très faibles ressources».
En matière d'emploi, la Fnars suggère que « si les entreprises ne faisaient pas, à terme, les efforts nécessaires pour intégrer les personnes en insertion dans leurs effectifs», le gouvernement puisse « envisager des sanctions financières d'ordre fiscal ou sur les cotisations sociales ».
Elle demande enfin « la réorientation des crédit de la formation professionnelle vers les chômeurs de longue durée et les jeunes éloignés du marché du travail ».
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