Négociation salariale : pour le Premier ministre, la négociation doit aller à son terme

S’exprimant hier soir sur la chaîne de télévision TF1, Jean-Pierre Raffarin a déclaré : «Je suis attaché à la motivation des fonctionnaires, c'est pourquoi je souhaite que la négociation qui est engagée aille à son terme». Il a aussi indiqué que « la fonction publique est très importante pour le pays. Les fonctionnaires ne sont pas des Français de deuxième catégorie. On a besoin de services publics de qualité, donc les fonctionnaires (...) ont besoin aussi d'avoir le droit au partage du pouvoir d'achat ». Lors des négociations sur les salaires des fonctionnaires de l’année 2004, « nous avons négocié avec une hypothèse de croissance, qui était celle de 1,7%. Aujourd'hui, nous avons eu 2,5%, donc, nous pouvons faire un geste. Mais nous faisons un geste avec une négociation, c'est-à-dire que les syndicats, les partenaires sociaux ont des objectifs. Nous, l'Etat, on a des objectifs, et moi je veux la réforme de l'Etat », a-t-il souligné. Concernant ce point de la discussion abordé mardi dernier, il a ajouté qu’ «il y a une feuille de route avec des réformes importantes, et avec ces réformes-là, il peut y avoir une logique de gagnant-gagnant, et tout le monde peut s'y retrouver dans un progrès collectif pour le pays ». Cette réforme, « c'est plus de fonctionnaires auprès des Françaises et des Français, (...) pour leur rendre la vie plus facile », devait-il préciser. Renaud Dutreil, ministre de la Fonction publique, doit revoir les syndicats lors d’une prochaine séance, prévue le mardi 29 mars ou le 1er avril, et faire des propositions chiffrées pour une revalorisation du point d’indice en 2005.

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