Édition du mercredi 19 février 2014
Najat Vallaud-Belkacem évoque une baisse du nombre de fonctionnaires
Le gouvernement s’est engagé à ne pas geler l’avancement des fonctionnaires… mais il pourrait bien procéder à des coupes dans leurs effectifs. C’est ce qu’a laissé entendre hier Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, qui a réaffirmé la volonté de l'exécutif de réaliser 50 milliards d'euros d'économies d'ici la fin du quinquennat, en jouant notamment sur le nombre global des fonctionnaires.
Samedi dernier, les syndicats de la fonction publique avaient publié une lettre du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, dans laquelle il s'engageait à ne pas geler l’avancement des fonctionnaires (lire Maire info du 17 février). Mais interrogée hier sur RMC et BFMTV sur une baisse possible du nombre de fonctionnaires, la porte-parole du gouvernement a déclaré que « quand on parle de mutualisation des services, il y a bien un moment où il peut advenir qu’il y ait moins de fonctionnaires dans tel ou tel secteur ».
« À partir du moment où nous interrogeons la pertinence des politiques publiques, s'il apparaît qu'il vaut mieux se recentrer sur quelques politiques publiques phares et laisser de côté d'autres qui apparaissent moins utiles, cela aura des conséquences, évidemment, en termes de gestion du personnel. »
« Nous nous refusons à nous fixer des objectifs chiffrés à l'aveugle », a-t-elle toutefois ajouté. « Le Premier ministre a demandé à Marylise Lebranchu d'ouvrir des négociations dans la fonction publique pour faire en sorte d'affecter les fonctionnaires là où c'est le plus utile. Quel résultat cela aura sur le nombre global de fonctionnaires ? Je ne peux pas répondre. »
Najat Vallaud-Belkacem réagissait également aux propos du sénateur Gaëtan Gorce selon lesquels François Hollande n'a « ni les moyens ni la volonté de dégager 50 milliards d'économies supplémentaires ».
« Ce ne sera pas facile, personne n'a dit que ça allait être facile. C'est ce que nous sommes en train de faire, interroger la pertinence de chacune de nos politiques publiques, pas seulement l'Etat mais aussi les collectivités locales, de la Sécurité sociale », a affirmé la porte-parole du gouvernement.
« Une source d’économie dans les collectivités locales, c’est la fusion des collectivités, voire le rapprochement interne », a-t-elle ajouté, en prenant l’exemple de la métropole lyonnaise.
Samedi dernier, les syndicats de la fonction publique avaient publié une lettre du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, dans laquelle il s'engageait à ne pas geler l’avancement des fonctionnaires (lire Maire info du 17 février). Mais interrogée hier sur RMC et BFMTV sur une baisse possible du nombre de fonctionnaires, la porte-parole du gouvernement a déclaré que « quand on parle de mutualisation des services, il y a bien un moment où il peut advenir qu’il y ait moins de fonctionnaires dans tel ou tel secteur ».
« À partir du moment où nous interrogeons la pertinence des politiques publiques, s'il apparaît qu'il vaut mieux se recentrer sur quelques politiques publiques phares et laisser de côté d'autres qui apparaissent moins utiles, cela aura des conséquences, évidemment, en termes de gestion du personnel. »
« Nous nous refusons à nous fixer des objectifs chiffrés à l'aveugle », a-t-elle toutefois ajouté. « Le Premier ministre a demandé à Marylise Lebranchu d'ouvrir des négociations dans la fonction publique pour faire en sorte d'affecter les fonctionnaires là où c'est le plus utile. Quel résultat cela aura sur le nombre global de fonctionnaires ? Je ne peux pas répondre. »
Najat Vallaud-Belkacem réagissait également aux propos du sénateur Gaëtan Gorce selon lesquels François Hollande n'a « ni les moyens ni la volonté de dégager 50 milliards d'économies supplémentaires ».
« Ce ne sera pas facile, personne n'a dit que ça allait être facile. C'est ce que nous sommes en train de faire, interroger la pertinence de chacune de nos politiques publiques, pas seulement l'Etat mais aussi les collectivités locales, de la Sécurité sociale », a affirmé la porte-parole du gouvernement.
« Une source d’économie dans les collectivités locales, c’est la fusion des collectivités, voire le rapprochement interne », a-t-elle ajouté, en prenant l’exemple de la métropole lyonnaise.
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