Édition du vendredi 19 avril 2013
Mariage pour tous : fin du débat à l'Assemblée nationale après une nuit agitée
Les députés ont achevé tôt ce matin l'examen du projet de loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, après deux jours de débats et une nuit particulièrement agitée. L'hémicycle a en effet échappé de peu à une bagarre, échauffé par les manifestations des opposants au projet qui se déroulaient à l'extérieur.
Entamés mercredi, les débats se sont achevés à 07h35 ce matin, ce qui ouvre la voie au vote définitif du texte mardi prochain. Aucun amendement n'a été adopté. L'UMP a déjà indiqué qu'elle envisageait un recours devant le Conseil constitutionnel.
Dans la nuit, l'hémicycle a échappé de peu à une bagarre. Dans la confusion, des députés de l’opposition, excédés par une mimique d'un collaborateur du ministre de la Justice se sont précipités au bas de l'hémicycle, créant plusieurs minutes de tension physique. Aux cris de « dehors, dehors », ils se sont approchés des bancs du gouvernement. Des huissiers et le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, se sont interposés pendant plusieurs minutes.
« Des coups de poings sont partis », a même affirmé le député du Nord, Bernard Roman. Une huissière aurait reçu un coup, selon des sources parlementaires.
Ce sont les allers-retours de certains députés UMP entre l’extérieur de l’Assemblée nationale, où les manifestants opposés au mariage pour tous s’étaient une nouvelle fois regroupés, et l’intérieur de l’hémicycle qui ont nourri et fait déraper les débats à propos de l’action de la police face aux manisfestants.
« Cela fait trente ans que je siège dans cet hémicycle, je n'ai jamais vu cela », a réagi Alain Vidalies, tandis que le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, a condamné cette « descente avec menace physique ». Ce matin, Claude Bartelone a annoncé qu’il demanderait que le bureau de l’Assemblée nationale, qu’il préside, prenne des sanctions contre les députés qui ont failli en venir aux mains. « Je présenterai les images de cet incident à la prochaine réunion du bureau et je demanderai qu’il puisse y avoir des sanctions car il y a des choses qui ne peuvent être acceptées », a-t-il déclaré.
Hier, le président de la République était intervenu pour condamner les dérapages observés depuis plusieurs jours. Selon François Hollande, qui s’exprimait en marge d’un déplacement à l’aéroport de Roissy Chalres-de-Gaulle sur la sécurité, les opposants au texte « ne demandent pas un report mais le fait que cette loi ne puisse jamais intervenir ». Il avait aussi demandé qu’on « laisse le Parlement terminer son travail ».
Télécharger le texte adopté par l’Assemblée nationale.
Entamés mercredi, les débats se sont achevés à 07h35 ce matin, ce qui ouvre la voie au vote définitif du texte mardi prochain. Aucun amendement n'a été adopté. L'UMP a déjà indiqué qu'elle envisageait un recours devant le Conseil constitutionnel.
Dans la nuit, l'hémicycle a échappé de peu à une bagarre. Dans la confusion, des députés de l’opposition, excédés par une mimique d'un collaborateur du ministre de la Justice se sont précipités au bas de l'hémicycle, créant plusieurs minutes de tension physique. Aux cris de « dehors, dehors », ils se sont approchés des bancs du gouvernement. Des huissiers et le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, se sont interposés pendant plusieurs minutes.
« Des coups de poings sont partis », a même affirmé le député du Nord, Bernard Roman. Une huissière aurait reçu un coup, selon des sources parlementaires.
Ce sont les allers-retours de certains députés UMP entre l’extérieur de l’Assemblée nationale, où les manifestants opposés au mariage pour tous s’étaient une nouvelle fois regroupés, et l’intérieur de l’hémicycle qui ont nourri et fait déraper les débats à propos de l’action de la police face aux manisfestants.
« Cela fait trente ans que je siège dans cet hémicycle, je n'ai jamais vu cela », a réagi Alain Vidalies, tandis que le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, a condamné cette « descente avec menace physique ». Ce matin, Claude Bartelone a annoncé qu’il demanderait que le bureau de l’Assemblée nationale, qu’il préside, prenne des sanctions contre les députés qui ont failli en venir aux mains. « Je présenterai les images de cet incident à la prochaine réunion du bureau et je demanderai qu’il puisse y avoir des sanctions car il y a des choses qui ne peuvent être acceptées », a-t-il déclaré.
Hier, le président de la République était intervenu pour condamner les dérapages observés depuis plusieurs jours. Selon François Hollande, qui s’exprimait en marge d’un déplacement à l’aéroport de Roissy Chalres-de-Gaulle sur la sécurité, les opposants au texte « ne demandent pas un report mais le fait que cette loi ne puisse jamais intervenir ». Il avait aussi demandé qu’on « laisse le Parlement terminer son travail ».
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