Édition du mercredi 1er février 2012
«Mal-logement»: la Fondation Abbé Pierre dresse un nouveau constat accablant
La Fondation Abbé Pierre qui présente aujourd’hui, au Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, son 17e rapport annuel sur l'état du mal-logement en France, dresse un constat accablant, comme en témoignent les chiffres qu'elle avance: 3,6 millions de personnes non ou mal logées, près de 10 millions de personnes touchées par la crise du logement, un ménage sur cinq reconnaissant avoir du mal à payer son loyer ou à assurer le remboursement de son emprunt immobilier.
La crise a joué un rôle d'accélérateur, avec «la fragilisation des ressources des ménages» doublée de «l'augmentation considérable du coût du logement». Trouver un logement, en changer ou le garder devient «source de préoccupation majeure» pour les plus démunis, mais également pour les revenus modestes (salariés pauvres, familles monoparentales, etc.).
Créée il y a 20 ans, la Fondation pointe aujourd'hui «une situation souvent dramatique» dont les «conséquences sur le quotidien peuvent conduire à d'importants sacrifices, qu'il s'agisse de la restriction des dépenses d'alimentation et de santé, de la dégradation des conditions de vie, de l'allongement des trajets du domicile au travail, etc.».
Le mal logement s'est «profondément enraciné» en France, dénonce la Fondation Abbé Pierre dans ce document, demandant aux candidats à la présidentielle un «véritable changement d'orientation des politiques». «Le logement est devenu une vraie machine à exclure et à produire des inégalités», indique la Fondation. Elle assiste «à une stagnation, voire à une diminution progressive des moyens disponibles localement pour soutenir les ménages en difficulté de logement alors qu’augmente le nombre de personnes qui font appel aux dispositifs existants».
Parmi les principales recommandations de la Fondation, pour en finir avec la crise du logement, figurent le relèvement de 20% à 25% de la proportion de logements sociaux pour les communes sous peine de sanctions ou encore la régulation des prix de relocation par un encadrement des loyers. Pour la fondation, il faudrait construire 500.000 logements supplémentaires par an, dont 150.000 logements très sociaux, pour résorber le déficit actuel (1,2 million de demandeurs de logement social en France). Un objectif qui ne pourra être atteint qu'avec «une grande loi foncière».
- Pour accéder au rapport (PDF, 962 Ko), utiliser le premier lien ci-dessous.
La crise a joué un rôle d'accélérateur, avec «la fragilisation des ressources des ménages» doublée de «l'augmentation considérable du coût du logement». Trouver un logement, en changer ou le garder devient «source de préoccupation majeure» pour les plus démunis, mais également pour les revenus modestes (salariés pauvres, familles monoparentales, etc.).
Créée il y a 20 ans, la Fondation pointe aujourd'hui «une situation souvent dramatique» dont les «conséquences sur le quotidien peuvent conduire à d'importants sacrifices, qu'il s'agisse de la restriction des dépenses d'alimentation et de santé, de la dégradation des conditions de vie, de l'allongement des trajets du domicile au travail, etc.».
Le mal logement s'est «profondément enraciné» en France, dénonce la Fondation Abbé Pierre dans ce document, demandant aux candidats à la présidentielle un «véritable changement d'orientation des politiques». «Le logement est devenu une vraie machine à exclure et à produire des inégalités», indique la Fondation. Elle assiste «à une stagnation, voire à une diminution progressive des moyens disponibles localement pour soutenir les ménages en difficulté de logement alors qu’augmente le nombre de personnes qui font appel aux dispositifs existants».
Parmi les principales recommandations de la Fondation, pour en finir avec la crise du logement, figurent le relèvement de 20% à 25% de la proportion de logements sociaux pour les communes sous peine de sanctions ou encore la régulation des prix de relocation par un encadrement des loyers. Pour la fondation, il faudrait construire 500.000 logements supplémentaires par an, dont 150.000 logements très sociaux, pour résorber le déficit actuel (1,2 million de demandeurs de logement social en France). Un objectif qui ne pourra être atteint qu'avec «une grande loi foncière».
- Pour accéder au rapport (PDF, 962 Ko), utiliser le premier lien ci-dessous.
- Pour accéder à la synthèse du rapport (PDF, 2,8 Mo), utilise le second lien ci-dessous.
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