Édition du vendredi 2 novembre 2012
Mal-logement : Jean-Marc Ayrault annonce la fin de la « politique du thermomètre »
Alors que la trêve hivernale sur les expulsions est entrée en vigueur hier, le Premier ministre, en visite dans un centre d’accueil du Val-de-Marne, a annoncé que le gouvernement entendait mettre fin à la « politique du thermomètre » en matière d’hébergement des sans-abri et des mal-logés.
Cette politique, fustigée par les associations, consiste à ouvrir des places d’hébergement d’urgence lorsque la température descend en dessous d’un certain seuil. Mais les ONG pointent du doigt le fait que chaque année, de nombreux SDF meurent aussi l’été, souvent dans l’indifférence générale.
Jean-Marc Ayrault a dit la volonté de son gouvernement d’avoir « une politique d’ensemble, pas seulement pour l’hiver », et de maintenir ouverts à la fin de l’hiver « un maximum de centres d’hébergement ».
Pour faire face à l’hiver qui arrive, la ministre du Logement, Cécile Duflot, avait déjà dévoilé, mercredi 24 octobre, son plan de renforcement des structures d’accueil : environ 4 000 places supplémentaires, par rapport à l’an dernier, seront mobilisables cet hiver, et les maraudes vont être renforcées. Une enveloppe de 50 millions d’euros a été débloquée par le gouvernement pour la veille sociale et l’hébergement d’urgence, tandis que le projet de loi de finances 2013 prévoit d’augmenter de 13% les moyens de l’hébergement d’urgence.
Cécile Duflot et Jean-Marc Ayrault, dans le Val-de-Marne hier, ont précisé les pistes envisagées pour sortir de la « politique du thermomètre ». « Le travail n’est pas seulement d’accueillir les gens pour qu’ils ne soient pas à la rue, a expliqué le Premier ministre, c’est aussi de les aider à s’insérer, à accéder à des droits, à avoir un compte en banque. » Quant à la ministre du Logement, elle a annoncé que d’ici la fin janvier 2013, des « projets territoriaux de sortie de l’hiver » seront mis en place, après une concertation entre l’État, les collectivités, les associations et les bailleurs.
En marge de cette visite, Jean-Marc Ayrault a également annoncé que le gouvernement procédait actuellement à un « inventaire » des logements à réquisitionner si nécessaire. « Cela sera souvent des bâtiments appartenant à des institutions, des administrations, des grandes entreprises », a précisé le Premier ministre.
Cette politique, fustigée par les associations, consiste à ouvrir des places d’hébergement d’urgence lorsque la température descend en dessous d’un certain seuil. Mais les ONG pointent du doigt le fait que chaque année, de nombreux SDF meurent aussi l’été, souvent dans l’indifférence générale.
Jean-Marc Ayrault a dit la volonté de son gouvernement d’avoir « une politique d’ensemble, pas seulement pour l’hiver », et de maintenir ouverts à la fin de l’hiver « un maximum de centres d’hébergement ».
Pour faire face à l’hiver qui arrive, la ministre du Logement, Cécile Duflot, avait déjà dévoilé, mercredi 24 octobre, son plan de renforcement des structures d’accueil : environ 4 000 places supplémentaires, par rapport à l’an dernier, seront mobilisables cet hiver, et les maraudes vont être renforcées. Une enveloppe de 50 millions d’euros a été débloquée par le gouvernement pour la veille sociale et l’hébergement d’urgence, tandis que le projet de loi de finances 2013 prévoit d’augmenter de 13% les moyens de l’hébergement d’urgence.
Cécile Duflot et Jean-Marc Ayrault, dans le Val-de-Marne hier, ont précisé les pistes envisagées pour sortir de la « politique du thermomètre ». « Le travail n’est pas seulement d’accueillir les gens pour qu’ils ne soient pas à la rue, a expliqué le Premier ministre, c’est aussi de les aider à s’insérer, à accéder à des droits, à avoir un compte en banque. » Quant à la ministre du Logement, elle a annoncé que d’ici la fin janvier 2013, des « projets territoriaux de sortie de l’hiver » seront mis en place, après une concertation entre l’État, les collectivités, les associations et les bailleurs.
En marge de cette visite, Jean-Marc Ayrault a également annoncé que le gouvernement procédait actuellement à un « inventaire » des logements à réquisitionner si nécessaire. « Cela sera souvent des bâtiments appartenant à des institutions, des administrations, des grandes entreprises », a précisé le Premier ministre.
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