Majoritairement satisfaits de vivre en ville, 53 % des Français pensent pourtant qu'ils y vivront moins bien dans dix ans, selon un sondage

Selon un sondage sur « Les Français et la ville », réalisé par TNS Sofres (1) pour l'Association des maires de grandes villes et dont les résultats seront présentés demain, en clôture de la première journée de la quatrième Conférence des villes (6 et 7 octobre), les Français montrent un attachement profond à leur ville mais une certaine inquiétude pour l’avenir. Ainsi, près de 90 % des Français sont satisfaits de vivre dans leur commune et plus de 60 % d'entre eux n'ont aucune envie d'en partir. En revanche, 53 % des Français pensent qu'ils vivront moins bien dans les villes dans dix ans… Mais la priorité des personnes interrogées reste la réduction de la circulation automobile dans les villes pour les dix ans à venir (58 %). En revanche, la sécurité arrive loin derrière dans les préoccupations des Français, qui, en fait, ne sont plus que 44% à la juger prioritaire . Ce qui explique sans doute aussi pourquoi les Français interrogés accordent plus d'importance à la qualité de la vie dans les différents quartiers (46%) et aux relations entre les gens (40 %) qu’au dynamisme économique des villes, lequel ne vient qu'au quatrième rang des attentes des personnes interrogées (22 %). Si 88 % des personnes interrogées sont "très satisfaites" ou "plutôt satisfaites" de vivre dans leur commune de résidence, 62 % ne souhaitant pas déménager dans les cinq ans à venir, 32 % préféreraient habiter à la campagne alors que 35% habitent actuellement "en ville, mais pas au centre ville". Pour l'avenir, les Français n'en sont pas moins, à une courte majorité, pessimistes : 53 % pensent que "dans une dizaine d'années, les gens vivront plutôt moins bien qu'aujourd'hui dans les villes". Parallèlement, 27 % pensent qu'ils y vivront "plutôt mieux" et 13 % "ni mieux ni moins bien". 7 % ne se prononcent pas. D’ores et déjà, l’Association annonce que «ce sondage, qui apporte de précieux enseignements sur les relations des Français à leur ville, sera la base d'un « baromètre annuel» qui « permettra à l’avenir de faire périodiquement des propositions concrètes aux pouvoirs publics à partir des préoccupations des habitants des villes ». (1) Le sondage a été réalisé les 22 et 23 septembre selon la méthode des quotas auprès d'un échantillon national de 1000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face.pt>c=http://www

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