Édition du mardi 6 septembre 2016
Les résidents des Zus représentent 11% des bénéficiaires des contrats aidés en 2014
Les résidents des zones urbaines sensibles (Zus) représentaient, en 2014, 11 % des bénéficiaires de contrats aidés, selon une étude de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) publiée le 1er septembre. Soit une légère hausse par rapport à 2013, année durant laquelle ces résidents représentaient 10,7 % des bénéficiaires des contrats aidés. En 2014, 39 700 d’entre eux, en France métropolitaine, ont donc été recrutés ou renouvelés en emploi d’avenir ou en contrat unique d’insertion (CUI), en dehors des ateliers et chantiers d’insertion (ACI).
Les emplois d’avenir, destinés aux 16-25 ans, constituaient le contrat aidé le plus ouvert aux résidents des Zus puisqu’ils représentaient 18 % des personnes embauchées avec ce type de contrat, soit 1,6 % de plus qu’en 2013, alors qu’ils ne représentaient que 9,1 % des personnes recrutées en CUI, soit une baisse de 0,5 %.
Si l’accès aux contrats uniques d’insertion dépendait peu du type de quartier, le taux d’accès aux emplois d’avenir était plus élevé en Zus. Les jeunes chômeurs y accèdaient davantage dans le secteur non-marchand lorsqu’ils résidaient en Zus (11,2 %) que lorsqu’ils résidaient dans les quartiers avoisinants (5,3 %). Leur taux d’emplois d’avenir du secteur non-marchand était aussi supérieur en Zus (2,8 % contre 2 % hors Zus).
Leur recherche d’emploi était malgré tout plus longue que celle des autres jeunes urbains en emploi d’avenir. De plus, les jeunes qui habitaient en Zus en 2014 étaient plus exposés au chômage et connaissaient des difficultés d’insertion sociale et professionnelle qui se sont accentuées avec la crise. « Parmi eux, les jeunes qui disposaient d’un niveau de formation initiale élevé, supposé les protéger du chômage, semblaient pâtir d’un « effet quartier » pénalisant leur accès à l’emploi », explique la Darés. Les jeunes actifs titulaires d’un niveau supérieur au bac présentaient un taux de chômage près de deux fois supérieur aux jeunes actifs de niveau équivalent résidant hors Zus (25,7% contre 13,4% en 2014). Par ailleurs, pour leur embauche en emploi d’avenir, les résidents des ZUS avaient un niveau de formation initiale plus élevé que les autres jeunes urbains.
Dans le secteur non-marchand, ce sont les associations qui embauchaient le plus souvent les jeunes des Zus en emplois d’avenir (58% des employeurs sont des associations en Zus contre 49% hors Zus). Les communes et EPCI signaient, pour leur part, 16% des emplois d’avenir avec des résidents de Zus contre 23% hors Zus. En CUI-CAE, le secteur des services à la personne et à la collectivité était le plus présent avec un peu plus de la moitié des salariés recrutés qui exerçaient leur activité dans ce secteur, aussi bien en Zus qu’en dehors.
Télécharger l’étude la Dares.
Les emplois d’avenir, destinés aux 16-25 ans, constituaient le contrat aidé le plus ouvert aux résidents des Zus puisqu’ils représentaient 18 % des personnes embauchées avec ce type de contrat, soit 1,6 % de plus qu’en 2013, alors qu’ils ne représentaient que 9,1 % des personnes recrutées en CUI, soit une baisse de 0,5 %.
Si l’accès aux contrats uniques d’insertion dépendait peu du type de quartier, le taux d’accès aux emplois d’avenir était plus élevé en Zus. Les jeunes chômeurs y accèdaient davantage dans le secteur non-marchand lorsqu’ils résidaient en Zus (11,2 %) que lorsqu’ils résidaient dans les quartiers avoisinants (5,3 %). Leur taux d’emplois d’avenir du secteur non-marchand était aussi supérieur en Zus (2,8 % contre 2 % hors Zus).
Leur recherche d’emploi était malgré tout plus longue que celle des autres jeunes urbains en emploi d’avenir. De plus, les jeunes qui habitaient en Zus en 2014 étaient plus exposés au chômage et connaissaient des difficultés d’insertion sociale et professionnelle qui se sont accentuées avec la crise. « Parmi eux, les jeunes qui disposaient d’un niveau de formation initiale élevé, supposé les protéger du chômage, semblaient pâtir d’un « effet quartier » pénalisant leur accès à l’emploi », explique la Darés. Les jeunes actifs titulaires d’un niveau supérieur au bac présentaient un taux de chômage près de deux fois supérieur aux jeunes actifs de niveau équivalent résidant hors Zus (25,7% contre 13,4% en 2014). Par ailleurs, pour leur embauche en emploi d’avenir, les résidents des ZUS avaient un niveau de formation initiale plus élevé que les autres jeunes urbains.
Dans le secteur non-marchand, ce sont les associations qui embauchaient le plus souvent les jeunes des Zus en emplois d’avenir (58% des employeurs sont des associations en Zus contre 49% hors Zus). Les communes et EPCI signaient, pour leur part, 16% des emplois d’avenir avec des résidents de Zus contre 23% hors Zus. En CUI-CAE, le secteur des services à la personne et à la collectivité était le plus présent avec un peu plus de la moitié des salariés recrutés qui exerçaient leur activité dans ce secteur, aussi bien en Zus qu’en dehors.
Télécharger l’étude la Dares.
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