Les quantités de déchets collectées par les collectivités locales continuent d'augmenter, note l'Institut français de l'environnement (IFEN)

Dans sa publication, "4 pages", l’Institut français de l’environnement (IFEN) se penche sur la France et «ses objectifs environnementaux européens» L’Europe, note la publication, a adopté le programme d’action 2002-2012 pour l’environnement, assorti d’objectifs à atteindre dans plusieurs domaines: réduction des émissions de gaz à effet de serre, développement des énergies renouvelables, constitution d’un réseau écologique européen, respect des normes de pollution de l’air pour la protection de la santé, stabilisation de la production de déchets municipaux, etc. Les efforts de la France en faveur de l’environnement en Europe sont renforcés par le processus du Grenelle de l’environnement. La France progresse sur la voie des objectifs visés mais sa position en Europe varie suivant les différentes réglementations. Elle «atteint les objectifs du protocole de Kyoto», mais les objectifs 2010 pour les énergies renouvelables «seront difficiles à atteindre.» Ainsi, pour l’IFEN, les quantités de déchets collectées par les collectivités locales continuent d’augmenter. La politique européenne des déchets vise en priorité la prévention de la production de déchets, puis la valorisation (recyclage, compostage et valorisation énergétique), la mise en décharge étant le dernier recours. Le 6e programme communautaire d’action pour l’environnement (PAE) préconise de dissocier la production de déchets de la croissance économique et d’utiliser plus efficacement nos ressources. En France, le plan national pour la prévention de la production de déchets de 2004 reprend cet objectif et vise la stabilisation d’ici 2008 de la production de déchets des ménages et des entreprises. Les quantités de déchets collectées par les municipalités atteignaient 34 millions de tonnes en 2006, contre 28 en 1995. De 1995 à 1997, les quantités de déchets municipaux ont augmenté plus vite que le PIB. De 1998 à 2000, leur croissance a été moins forte. Mais depuis 2000, leur augmentation est parallèle à celle de l’activité économique (+1,7 % par an). La progression de la collecte sélective a fortement contribué à cette évolution. Entre 1995 et 2006, les quantités acheminées en déchèteries (encombrants et déchets verts) ont été multipliées par trois, celles des emballages (collectés en porte-à-porte ou apport volontaire) ont été multipliées par deux. Dans le même temps, le poids des ordures collectées « en mélange » est resté stable. Calculée par habitant, la quantité annuelle de déchets municipaux en France (537 kg en 2006) est moins élevée que la moyenne de l’UE-15, estimée par Eurostat à 563 kg, mais supérieure à celle de l’UE-27 (517 kg). Télécharger la publication, (PDF, 312 Ko), lien ci-dessous.

Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2