Édition du jeudi 15 novembre 2012
Les propositions des Villes moyennes pour un nouveau système de santé
Sur le thème « Tous les territoires ont droit à la santé », la Fédération des Villes moyennes (FVM) organisait hier une rencontre nationale à Paris. A cette occasion, son président Christian Pierret a présenté un manifeste de propositions « pour moderniser le système de santé et mieux l’adapter aux exigences territoriales ». Celles-ci se résument autour de quatre priorités : la mutation vers un « système de santé » pour répondre aux nouveaux besoins de la population (grâce notamment aux contrats locaux de santé) ; une présence médicale et paramédicale accessible à tous dans tous les bassins de vie (via par exemple un système de bonus-malus à l'installation en fonction de la densité médicale) ; la pérennisation de la place des centres hospitaliers (grâce notamment la réforme de la tarification à l'activité) ; la reconnaissance du rôle pivot des villes moyennes au sein des territoires de santé.
Pour justifier ces propositions, les villes moyennes (qui représentent 40 % des centres hospitaliers et 45 % des cliniques privées) dressent un constat de la situation actuelle : les inégalités territoriales de santé se creusent, de même que les inégalités socio-économiques, l'offre de soins se concentre sans que les alternatives se développent suffisamment (comme l'hospitalisation à domicile) ou trop lentement (la télémédecine), sans oublier les difficultés financières des établissements publics de santé. Aux besoins récurrents de la population, l'association met en exergue de « nouveaux besoins », liés aux maladies chroniques, au vieillissement de la population et à la précarisation des plus jeunes notamment.
L'association tire le signal d'alarme sur « la tendance à la concentration de l'offre de soins ». Si celle-ci est « en partie justifiée au titre de la qualité », la FVM imagine ce qui pourrait advenir si cette tendance se maintenait dans les 20 prochaines années s'agissant de la chirurgie, spécialité concentrée dans une centaine de villes-centre. Alors qu'aujourd'hui seulement 1,4 million de Français sont à plus de 45 minutes d'un service de chirurgie, le nombre serait multiplié par 10. Un « scénario de l'inacceptable », pour la FVM.
Télécharger le manifeste.
Pour justifier ces propositions, les villes moyennes (qui représentent 40 % des centres hospitaliers et 45 % des cliniques privées) dressent un constat de la situation actuelle : les inégalités territoriales de santé se creusent, de même que les inégalités socio-économiques, l'offre de soins se concentre sans que les alternatives se développent suffisamment (comme l'hospitalisation à domicile) ou trop lentement (la télémédecine), sans oublier les difficultés financières des établissements publics de santé. Aux besoins récurrents de la population, l'association met en exergue de « nouveaux besoins », liés aux maladies chroniques, au vieillissement de la population et à la précarisation des plus jeunes notamment.
L'association tire le signal d'alarme sur « la tendance à la concentration de l'offre de soins ». Si celle-ci est « en partie justifiée au titre de la qualité », la FVM imagine ce qui pourrait advenir si cette tendance se maintenait dans les 20 prochaines années s'agissant de la chirurgie, spécialité concentrée dans une centaine de villes-centre. Alors qu'aujourd'hui seulement 1,4 million de Français sont à plus de 45 minutes d'un service de chirurgie, le nombre serait multiplié par 10. Un « scénario de l'inacceptable », pour la FVM.
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