Édition du mardi 19 novembre 2013
Les maires d'Outre-mer présentent leurs doléances au gouvernement
Les maires d'Outre-mer ont déploré hier à Paris la réduction des dotations de l'Etat pour 2014 et 2015, certains parlant de « désespérance » ou « d'espoirs déçus » de leurs administrés.
Accueillis par la première adjointe au maire de la capitale, Anne Hidalgo, les présidents des associations des maires de sept collectivités d'Outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Mayotte, La Réunion, Guyane, Guadeloupe, Martinique) ont exprimé leurs doléances à l'Hôtel de Ville pour la première journée du 96e Congrès des maires, consacrée aux Outre-mer.
Rappelant les émeutes contre la vie chère aux Antilles françaises il y a bientôt quatre ans, le président des élus martiniquais, Maurice Bonté, a prévenu que « la situation de février 2009 peut réapparaître si nous ne nous efforçons pas de désamorcer » les tensions, dans « un contexte économique et social extrêmement dégradé et tendu ».
Son collègue de Guadeloupe, René Noël, a livré son « sentiment qu'on nous demande de faire toujours plus avec toujours moins de moyens » car « les dotations ne cessent de diminuer » depuis leur gel décrété en 2009.
Parlant de « désespérance de la population, particulièrement des jeunes », y compris les « sur-diplômés », qui ne trouvent pas de travail, il a déclaré que « les nombreux problèmes soulevés par la crise de 2009 n'ont pas trouvé de solution ».
« Les contrats aidés nous sont indispensables face à la grande détresse, mais ils ne sont pas la solution », a confirmé Roland Robert, président de l’Association des maires de La Réunion. Avec 35 % de chômage, « le taux le plus fort en Europe », le territoire doit parer à l’urgence tout en préparant l’avenir.
Pour Jean-Pierre Théodore Roumillac, président de l’Association des maires de Guyane, département qui souffre d’énormes problèmes d’infrastructures, « il faut un accompagnement de l’Etat mieux adapté aux défis à relever ».
Ghislaine Arlie, présidente de l’Association française des maires de Nouvelle-Calédonie, a martelé que les élus néo-calédoniens venaient « pour trouver ensemble des solutions afin que les communes vivent encore longtemps », regrettant toutefois que « les dotations de l'Etat diminuent » et que « des mesures grèvent les finances communales ».
Pour sa part, le président de l'Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard, a déclaré qu'il fallait « renforcer la péréquation nationale, qui est un outil de solidarité entre la métropole et les Outre-mer », et insisté sur l’importance de la transition écologique dans ces territoires.
Accueillis par la première adjointe au maire de la capitale, Anne Hidalgo, les présidents des associations des maires de sept collectivités d'Outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Mayotte, La Réunion, Guyane, Guadeloupe, Martinique) ont exprimé leurs doléances à l'Hôtel de Ville pour la première journée du 96e Congrès des maires, consacrée aux Outre-mer.
Rappelant les émeutes contre la vie chère aux Antilles françaises il y a bientôt quatre ans, le président des élus martiniquais, Maurice Bonté, a prévenu que « la situation de février 2009 peut réapparaître si nous ne nous efforçons pas de désamorcer » les tensions, dans « un contexte économique et social extrêmement dégradé et tendu ».
Son collègue de Guadeloupe, René Noël, a livré son « sentiment qu'on nous demande de faire toujours plus avec toujours moins de moyens » car « les dotations ne cessent de diminuer » depuis leur gel décrété en 2009.
Parlant de « désespérance de la population, particulièrement des jeunes », y compris les « sur-diplômés », qui ne trouvent pas de travail, il a déclaré que « les nombreux problèmes soulevés par la crise de 2009 n'ont pas trouvé de solution ».
« Les contrats aidés nous sont indispensables face à la grande détresse, mais ils ne sont pas la solution », a confirmé Roland Robert, président de l’Association des maires de La Réunion. Avec 35 % de chômage, « le taux le plus fort en Europe », le territoire doit parer à l’urgence tout en préparant l’avenir.
Pour Jean-Pierre Théodore Roumillac, président de l’Association des maires de Guyane, département qui souffre d’énormes problèmes d’infrastructures, « il faut un accompagnement de l’Etat mieux adapté aux défis à relever ».
Ghislaine Arlie, présidente de l’Association française des maires de Nouvelle-Calédonie, a martelé que les élus néo-calédoniens venaient « pour trouver ensemble des solutions afin que les communes vivent encore longtemps », regrettant toutefois que « les dotations de l'Etat diminuent » et que « des mesures grèvent les finances communales ».
Pour sa part, le président de l'Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard, a déclaré qu'il fallait « renforcer la péréquation nationale, qui est un outil de solidarité entre la métropole et les Outre-mer », et insisté sur l’importance de la transition écologique dans ces territoires.
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