Les deux tiers des crédits d'investissement dégagés par l'Etat en 2000-2001 pour les grands projets de ville (GPV), ont été engagés par les élus locaux concernés

Deux ans après la mise en place des grands projets de ville (GPV), les deux tiers des crédits d'investissement dégagés par l'Etat en 2000-2001 ont été engagés par les élus locaux concernés, se félicite le ministère délégué à la Ville. Dans les GPV les plus avancés, ce taux d'engagement des crédits atteint 80%, a-t-on précisé hier mardi lors de la deuxième rencontre nationale des GPV, qui s'est tenue à Paris, réunissant maires, préfets et responsables de projets. Le ministère y voit un bon signe de l'engagement des élus pour ces grands projets qui concernent des sites urbains en très grande difficulté. Quarante-sept conventions ont été signées, les autres le seront prochainement. Si l'année 2000 a été consacrée à la conception des projets, l'année 2001 a permis d'entrer dans la phase opérationnelle pour la plupart des sites. Les différents partenaires, notamment conseils généraux et régionaux, ont multiplié par 3 à 6 les crédits spécifiques apportés par l'Etat (900 millions d'euros pour l'ensemble des GPV, en sus des crédits prévus pour les contrats de ville 2000-2006). Projet global de développement social et urbain intégré au contrat de ville, le GPV concilie les interventions ayant un impact rapide sur la vie quotidienne (amélioration de la voirie, entretiens des immeubles ...) et les actions à long terme, comme les démolitions-reconstructions, les projets de revitalisation économique ou les projets éducatifs. Le volet éducatif a fait, mardi, l'objet d'une attention particulière. Le ministre délégué à la Ville Claude Bartolone a précisé qu'il poursuivait, avec Jack Lang à l'Education nationale et Marie-George Buffet à la Jeunesse et Sports, une réflexion sur la création de "projets éducatifs locaux", regroupant plusieurs établissements scolaires prioritaires. Ces projets sont en train de se mettre en place dans certaines villes comme Lyon qui va signer la semaine prochaine son "projet éducatif local", a précisé M. Bartolone.

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