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Édition du lundi 28 juillet 2014
Sécurité

Les communes rurales s'équipent de plus en plus en caméras de surveillance de la voie publique

L’installation de systèmes de vidéosurveillance sur la voie publique en zone rurale confirme son développement, selon le septième rapport au Parlement du Comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD), rendu public mi-juillet. Bien que les projets en zone de gendarmerie rencensés en 2013 aient été, à l’inverse de 2012 et 2011, moins nombreux que ceux en zone de police (186 projets en ZPN et 173 en ZGN), c’est cependant en zone de gendarmerie que les projets de seule voie publique sont les plus nombreux. 87 % des projets en zone de gendarmerie concerne des dispositifs de voie publique nouveaux ou en extension alors qu’ils sont 78 % en zone de police, révèle le rapport du CIPD.
Au 31 décembre 2013, la gendarmerie comptabilisait 17 200 caméras installées dans 1 700 communes rurales. Par ailleurs, il existait à la même date 110 centres de supervision urbains (CSU) et 80 déports d’images vers un centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie ou une brigade territoriale, souligne également le rapport. En zone police, fin 2013, ce sont 664 communes qui étaient équipées d’un système de vidéosurveillance urbaine et 168 d’entre elles disposaient d’un CSU.
Au total, note le rapport annuel du CIPD, les systèmes de vidéosurveillance (en zone de sécurité publique) totalisaient 19 365 caméras, dont près de 12 019 dédiées à la surveillance de la voie publique, 5 908 affectées à la protection des bâtiments communaux et 1 456 à la gestion du trafic routier. A cela, s’ajoutaient près de 5 499 caméras de protection d’édices publics autres que municipaux.
En 2013, les crédits disponibles du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) pour la vidéosurveillance ont été attribués à 359 projets correspondant à 3 809 caméras dont 3 157 « de pure voie publique ». 52 % de ces projets étaient situés en zone de police nationale et 48 % en zone de gendarmerie.
« L’exercice 2013 a privilégié les projets de voie publique plus coûteux que des dispositifs en milieu fermé du fait des travaux nécessaires à la transmission des systèmes. 82 % des caméras financées intéressent des dispositifs de voie publique alors que ce pourcentage en 2012 plafonnait à 60 %, note encore le CIPD. Cet écart résulte en grande partie des dipositions d’emploi des crédits au titre du FIPD en 2013 ne permettant plus de prendre en charge au titre de ce fonds les projets portés par les bailleurs sociaux hors ZSP ».
Les crédits du FIPD alloués à la vidéosurveillance sont passés de 24,7 millions à 20,2 millions d’euros entre 2012 et 2013, soit de 55 % à 37 % du total de ce fonds.

Télécharger le septième rapport du CIPD.

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