Édition du mercredi 24 juin 2015
Les collectivités locales privilégient les taux fixes pour leurs emprunts
Échaudées par les difficultés provoquées par les emprunts « toxiques », un tiers des collectivités locales ont privilégié en 2014 les emprunts à taux fixe, indique l'Observatoire des financements. Cette étude, basée sur les offres bancaires et réalisée par le cabinet Orféor (spécialisé en gestion de dette et trésorerie des acteurs du secteur public et du logement social), donne une photographie du paysage financier des collectivités locales.
« L’offre bancaire s’est diversifiée, écrivent les auteurs. Même si elle n’a pas retrouvé la diversité d’avant la crise, elle commence à proposer un minimum de souplesse : phase de mobilisation plus longue et parfois même revolving, arbitrages de taux... Cette offre s’inscrit également dans une tendance de fond : les collectivités recherchent des produits simples. »
Les directeurs financiers des collectivités locales veulent des produits plus faciles à comprendre, donc premièrement des produits à taux fixe, qui évitent les mauvaises surprises, qui sont le choix de 32% des personnes interrogées par l’Observatoire, et deuxièmement, presque à part égale, des prêts « mono-index » assortis d'un taux fixe, choisis par 30,2% des usagers interrogés.
Néanmoins, 17,5% des décideurs des collectivités prises en compte ont préféré ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier, en souscrivant en 2014 des emprunts assis sur des indices de références dits « multi-index ».
Ces produits relativement souples proposés par les réseaux Crédit Agricole et Caisse d’Epargne, permettent de consolider les fonds sur Euribor, d’effectuer des arbitrages de taux sur Euribor ou de consolider temporairement ou définitivement l’encours sur taux fixe, précise l'Observatoire.
En termes de réseaux bancaires, la Banque Postale est leader, autour de 25% du total des prêts pris en considération, suivie par la BPCE, mais le Crédit Agricole s'est vu distancer en 2014 par la Société Générale, qui a su justement mettre en avant ses prêts à taux fixe, constatent les observateurs.
L’étude évoque également l’Agence France locale, créée l’an dernier, qui a la particularité d’être détenue par les collectivités elles-mêmes, afin de financer leurs investissements sans intermédiaire. « L'Agence France locale, souligne l’Observatoire, qui ambitionne d’obtenir 25% de part de marché, n’a pas encore bouleversé le paysage bancaire en 2014 mais sera de plus en plus présente en 2015. Les demandes seront directement accessibles par l’intermédiaire de son site, ce qui constituera une « petite révolution » dans le paysage bancaire. »
L’Agence France locale vient d’ailleurs, comme elle l’a annoncé avant-hier, d’augmenter pour la cinquième fois son capital : rejointe par douze nouvelles collectivités, elle a porté son capital à 71,84 millions d’euros.
Rappelons également que 676 collectivités et établissements publics détenant des emprunts structurés à risque ont choisi de faire appel au fonds mis en place par l'État, renonçant en contrepartie aux actions judiciaires, (lire Maire info du 19 juin).
« L’offre bancaire s’est diversifiée, écrivent les auteurs. Même si elle n’a pas retrouvé la diversité d’avant la crise, elle commence à proposer un minimum de souplesse : phase de mobilisation plus longue et parfois même revolving, arbitrages de taux... Cette offre s’inscrit également dans une tendance de fond : les collectivités recherchent des produits simples. »
Les directeurs financiers des collectivités locales veulent des produits plus faciles à comprendre, donc premièrement des produits à taux fixe, qui évitent les mauvaises surprises, qui sont le choix de 32% des personnes interrogées par l’Observatoire, et deuxièmement, presque à part égale, des prêts « mono-index » assortis d'un taux fixe, choisis par 30,2% des usagers interrogés.
Néanmoins, 17,5% des décideurs des collectivités prises en compte ont préféré ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier, en souscrivant en 2014 des emprunts assis sur des indices de références dits « multi-index ».
Ces produits relativement souples proposés par les réseaux Crédit Agricole et Caisse d’Epargne, permettent de consolider les fonds sur Euribor, d’effectuer des arbitrages de taux sur Euribor ou de consolider temporairement ou définitivement l’encours sur taux fixe, précise l'Observatoire.
En termes de réseaux bancaires, la Banque Postale est leader, autour de 25% du total des prêts pris en considération, suivie par la BPCE, mais le Crédit Agricole s'est vu distancer en 2014 par la Société Générale, qui a su justement mettre en avant ses prêts à taux fixe, constatent les observateurs.
L’étude évoque également l’Agence France locale, créée l’an dernier, qui a la particularité d’être détenue par les collectivités elles-mêmes, afin de financer leurs investissements sans intermédiaire. « L'Agence France locale, souligne l’Observatoire, qui ambitionne d’obtenir 25% de part de marché, n’a pas encore bouleversé le paysage bancaire en 2014 mais sera de plus en plus présente en 2015. Les demandes seront directement accessibles par l’intermédiaire de son site, ce qui constituera une « petite révolution » dans le paysage bancaire. »
L’Agence France locale vient d’ailleurs, comme elle l’a annoncé avant-hier, d’augmenter pour la cinquième fois son capital : rejointe par douze nouvelles collectivités, elle a porté son capital à 71,84 millions d’euros.
Rappelons également que 676 collectivités et établissements publics détenant des emprunts structurés à risque ont choisi de faire appel au fonds mis en place par l'État, renonçant en contrepartie aux actions judiciaires, (lire Maire info du 19 juin).
X.O.
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