Les antennes universitaires territoriales au centre d'une rencontre organisée à Saint-Brieuc par les maires des villes moyennes (5 octobre 2007)

La Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) et le Syndicat de gestion du Pôle universitaire (SGPU) de Saint-Brieuc réuniront le 5 octobre prochain, à Saint-Brieuc, les différents acteurs impliqués dans les sites déconcentrés d’enseignement supérieur, communément appelés «antennes», afin de réfléchir ensemble à «leurs nouvelles perspectives de développement, de se situer dans les grands ensembles universitaires en cours de constitution, alors même que l’Université française est au coeur des réformes initiées par le gouvernement.» Tous les acteurs impliqués dans ces sites (enseignants, chercheurs, élus et responsables des collectivités locales, établissements d’enseignement, monde économique et social, etc.) se réuniront afin de réfléchir aux nouvelles perspectives de développement. La FMVM souligne que «les collectivités locales et au premier chef, les villes moyennes, se sont largement engagées, dès la fin des années 80, en faveur du développement des formations post-bac, notamment universitaires, et des services aux étudiants. La démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur est aujourd’hui une réalité incontestable.» Pour les maires des villes moyennes, le succès de l'enseignement supérieur sur leurs territoires «tient largement à la capacité d'innovation des élus qui se sont battus pour accueillir sur leur territoire une palette de formations, souvent pointues, en lien avec le tissu économique local et les spécificités territoriales, initiant ainsi une véritable dynamique de projet. Il existe ainsi en villes moyennes un «écosystème» d’enseignement unique: l’enseignement universitaire dans les antennes, en complémentarité avec d’autres dispositifs d'enseignement supérieur (STS, CPGE, IUFM, IFSI, écoles d'ingénieurs, d'art, de commerce, etc.).» Les sites universitaires délocalisés, dont une centaine en villes moyennes, «ont été le creuset de nombreuses expérimentations dans le domaine de l’enseignement supérieur en général, et de l’université en particulier. Certains constituent aujourd’hui de véritables pôles d’excellence.» Une vingtaine d’années plus tard, l’Université française connaît une véritable révolution, souligne la FMVM: mise en place du LMD (license-master-doctorat); constitution des pôles de recherche et de l’enseignement supérieur (PRES); réforme de l’université avec en particulier le projet de loi sur l’autonomie, sans compter les autres réformes annoncées par le gouvernement (vie étudiante, insertion professionnelle, etc.). Pour les organisateurs, les sites déconcentrés d’enseignement supérieur doivent ainsi «faire face à de nouveaux défis pour conforter l’existant et préparer au mieux l’avenir.» Contact: Sophie Dortes, 01 45 44 99 61 - FMVM - 5, rue Jean Bart 75006 Paris.<

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