Édition du lundi 27 mai 2019
Électeurs radiés à tort : la mairie de Toulouse va saisir le ministère de l'Intérieur
De « nombreux électeurs toulousains ont été radiés à tort des listes électorales », a indiqué dimanche la mairie de Toulouse qui entend saisir le ministère de l'Intérieur. « Ces radiations ont eu lieu à l’occasion de la mise en place du répertoire électoral national unique géré par l’Insee », a précisé la municipalité dirigée par Jean-Luc Moudenc (LR) dans un communiqué.
La mairie de Toulouse « entend saisir le ministère de l’Intérieur afin que des opérations de fiabilisation puissent être réalisées dans les meilleurs délais et que les électeurs ne soient pas injustement privés de leur droit de vote ». Bien que la municipalité n’ait pas donné le nombre d'électeurs ayant été affectés par ce problème, LaDépêche.fr a relevé qu’« une centaine de cas avaient été signalés » dans la ville rose, hier à 17 heures.
Le ministère de l’Intérieur n’a, toutefois, pas cessé d’indiquer que les véritables radiations étaient extrêmement marginales. La semaine dernière, il estimait à 2 500 électeurs réellement radiés, tout simplement parce que l'Insee « n’a pas réussi à prouver leur existence », soit 0,005 % du corps électoral (lire Maire info du 22 mai).
Dans certains bureaux de vote de toute la métropole, des électeurs se sont plaints dimanche d'avoir été radiés sans raison des listes électorales. C'est le cas par exemple dans le 1er arrondissement de Lyon. « J'ai voté en 2017, je n'ai pas déménagé, ma situation est banale et je suis frustrée parce que je voulais voter, je voulais m'exprimer ainsi », a ainsi déclaré à l'AFP une électrice, victime de cette situation, comme d’autres électeurs sur tout le territoire.
Des cas similaires ont été signalés également par plusieurs médias dans le sud de la France et en Alsace.
A noter que, l’AMF avait également demandé, en fin de semaine dernière, au ministère de l’Intérieur de lever les incertitudes sur ces radiations et, qu’à la suite des élections, « un bilan soit établi au plus vite afin d’apporter toutes les solutions pérennes nécessaires au bon déroulement des élections suivantes » (lire Maire info du 24 mai).
(avec AFP)
La mairie de Toulouse « entend saisir le ministère de l’Intérieur afin que des opérations de fiabilisation puissent être réalisées dans les meilleurs délais et que les électeurs ne soient pas injustement privés de leur droit de vote ». Bien que la municipalité n’ait pas donné le nombre d'électeurs ayant été affectés par ce problème, LaDépêche.fr a relevé qu’« une centaine de cas avaient été signalés » dans la ville rose, hier à 17 heures.
Le ministère de l’Intérieur n’a, toutefois, pas cessé d’indiquer que les véritables radiations étaient extrêmement marginales. La semaine dernière, il estimait à 2 500 électeurs réellement radiés, tout simplement parce que l'Insee « n’a pas réussi à prouver leur existence », soit 0,005 % du corps électoral (lire Maire info du 22 mai).
Dans certains bureaux de vote de toute la métropole, des électeurs se sont plaints dimanche d'avoir été radiés sans raison des listes électorales. C'est le cas par exemple dans le 1er arrondissement de Lyon. « J'ai voté en 2017, je n'ai pas déménagé, ma situation est banale et je suis frustrée parce que je voulais voter, je voulais m'exprimer ainsi », a ainsi déclaré à l'AFP une électrice, victime de cette situation, comme d’autres électeurs sur tout le territoire.
Des cas similaires ont été signalés également par plusieurs médias dans le sud de la France et en Alsace.
A noter que, l’AMF avait également demandé, en fin de semaine dernière, au ministère de l’Intérieur de lever les incertitudes sur ces radiations et, qu’à la suite des élections, « un bilan soit établi au plus vite afin d’apporter toutes les solutions pérennes nécessaires au bon déroulement des élections suivantes » (lire Maire info du 24 mai).
(avec AFP)
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