Édition du vendredi 13 septembre 2013
Le sentiment d'insécurité augmente en zones rurales
Le sentiment d'insécurité ressenti par les Français chez eux augmente en zone rurale et « plus fortement » dans les maisons que dans les immeubles, révèle une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) diffusée hier. Les résultats de cette étude sont issus de l’enquête « Cadre de vie et sécurité » que l’ONDRP et l’INSEE ont menée chaque année entre 2007 et 2012. Cette étude confirme que le sentiment d'insécurité ressenti par les Français a augmenté entre 2010-2012 (16%) et 2007-2009 (14,20%).
L'étude publiée hier entre dans le détail de ce sentiment d'insécurité qui, observe l'ONDRP, « augmente pour toutes les tranches d'âge ». « La proportion de personnes qui appartiennent à un ménage s'étant déclaré victime d'atteintes contre son logement ou disant avoir eu connaissance de cambriolages, écrit l'observatoire, a augmenté de cinq points » sur ces mêmes périodes.
L’ONDRP souligne également que la part des personnes habitant en zones rurales et exprimant un sentiment d’insécurité à leur domicile a fortement augmenté entre 2010 et 2012. En conséquence, la part du sentiment d’insécurité ressenti dans les communes rurales (15,4%) s’établit au niveau de celle existante dans les zones périurbaines (15,3%), contre 16,7 % en banlieue et 16 % dans les villes-centre.
Fait nouveau également, on se sent plus en insécurité en Bourgogne, en Basse-Normandie, dans le Nord Pas-de-Calais, des régions où les cambriolages ont récemment explosé, que dans l'Ile-de-France ou la région Rhône-Alpes par exemple.
L’augmentation des cambriolages en millieu rural explique donc en grande partie cette évolution du sentiment d’insécurité qui s’y exprime. Ainsi, révèle l’étude, 19,4 % des personnes interrogées n’ayant pas été elles-même victimes d’un cambriolage mais ayant connaissance de cambiolages dans le voisinage expriment aujourd’hui un sentiment d’insécurité. Elles n’étaient que 11, 1 % à le faire entre 2007 et 2009.
Télécharger l’enquête de l’INSEE-ONDRP.
L'étude publiée hier entre dans le détail de ce sentiment d'insécurité qui, observe l'ONDRP, « augmente pour toutes les tranches d'âge ». « La proportion de personnes qui appartiennent à un ménage s'étant déclaré victime d'atteintes contre son logement ou disant avoir eu connaissance de cambriolages, écrit l'observatoire, a augmenté de cinq points » sur ces mêmes périodes.
L’ONDRP souligne également que la part des personnes habitant en zones rurales et exprimant un sentiment d’insécurité à leur domicile a fortement augmenté entre 2010 et 2012. En conséquence, la part du sentiment d’insécurité ressenti dans les communes rurales (15,4%) s’établit au niveau de celle existante dans les zones périurbaines (15,3%), contre 16,7 % en banlieue et 16 % dans les villes-centre.
Fait nouveau également, on se sent plus en insécurité en Bourgogne, en Basse-Normandie, dans le Nord Pas-de-Calais, des régions où les cambriolages ont récemment explosé, que dans l'Ile-de-France ou la région Rhône-Alpes par exemple.
L’augmentation des cambriolages en millieu rural explique donc en grande partie cette évolution du sentiment d’insécurité qui s’y exprime. Ainsi, révèle l’étude, 19,4 % des personnes interrogées n’ayant pas été elles-même victimes d’un cambriolage mais ayant connaissance de cambiolages dans le voisinage expriment aujourd’hui un sentiment d’insécurité. Elles n’étaient que 11, 1 % à le faire entre 2007 et 2009.
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