Édition du mercredi 24 juillet 2019
Le salaire net moyen progresse pour la troisième année consécutive dans la fonction publique territoriale
1 944 euros net. Tel est, selon une étude de l’Insee publiée le 23 juillet 2019, le salaire mensuel moyen perçu en 2017 par un agent de la fonction publique territoriale. Calculée en équivalent temps plein (EQTP), tous emplois et catégories confondus, cette moyenne traduit, en euros courants, une progression globale de 2,1 % en un an. En tenant compte des effets de l’inflation, la hausse est toutefois plus mesurée, puisqu’elle n’est que de 1 % en euros constants. Reste que la tendance observée au cours des trois années précédentes (+ 0,8 % en 2014, + 0,8 % en 2015 et + 0,4 % en 2016) se confirme et s’amplifie. « Ces hausses successives font plus que compenser les baisses du début de la décennie : le salaire net moyen en 2017 est, en euros constants, supérieur de 1,7 % à son niveau de 2010 », souligne l’Insee.
Hausse plus sensible pour les contractuels que pour les fonctionnaires
Dans le détail, on observe qu’en 2017 le coup de pouce salarial a été plus sensible au sein de la population des personnels contractuels (+ 1,2 %) que dans celle des fonctionnaires territoriaux (+ 1 %). L’analyse des données par strates administratives montre que le salaire net moyen demeure plus faible dans les communes (1 843 euros) que dans les régions (2 078 euros) et dans les départements (2 159 euros). Des disparités que l’Insee explique par le poids des agents non-fonctionnaires dans les différents types de collectivités. Ainsi, le salaire net moyen peut varier de 1 733 euros pour les agents des centres communaux d’action sociale (CCAS) et des caisses des écoles, dont un tiers ne sont pas fonctionnaires, à 2 645 euros pour les salariés des services départementaux d’incendie et de secours (Sdis), en raison de primes spécifiques dont ils bénéficient. Globalement, le salaire net moyen progresse en euros constants dans toutes les strates territoriales, et particulièrement dans les régions (+ 1,4 %). À noter que la plus forte progression du salaire net moyen concerne les fonctionnaires de catégorie A qui bénéficient en 2017 d’une hausse de 1,6 % en euros constants, à 3 385 euros par mois. Dans la catégorie B, la progression est de 0,6 %, à 2 358 euros, tandis qu’elle est de 1,1 %, à 1 789 euros dans la catégorie C. L’Insee souligne que le dynamisme du salaire des catégories A « est porté notamment par la mise en place de nouveaux grades et cadres d’emplois aux indices plus élevés (par exemple, la création d’un grade d’attaché hors classe), en lien avec la mise en place du PPCR. De même, pour la catégorie C, la refonte des grilles indiciaires contribue au dynamisme du salaire moyen ».
Disparités entre les femmes et les hommes
Autre enseignement de l’étude : les disparités salariales entre les sexes restent tangibles dans les collectivités territoriales. À profil identique, les femmes perçoivent, en effet, une rémunération moyenne inférieure de 4,9 % à celle des hommes. Le salaire net en EQTP des femmes s’élève en moyenne en 2017 à 1 867 euros par mois, soit 9,1 % de moins que celui des hommes (2 053 euros). Toutefois, l’Insee remarque que les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont moins importants au sein de la territoriale que dans les autres versants de la fonction publique. Les disparités les plus nettes constatées dans la FPT concernent les agents de catégorie A où elles atteignent 15,6 % alors qu’elles sont de 6,8 % pour la catégorie B et de 10,1% pour la catégorie C. « Les femmes ont plus fréquemment des périodes de travail à temps partiel et/ou des interruptions de carrière qui pèsent sur leurs trajectoires salariales. Elles occupent relativement moins souvent les postes les plus rémunérateurs », souligne l’Insee pour expliquer de tels écarts salariaux.
Hausse plus sensible pour les contractuels que pour les fonctionnaires
Dans le détail, on observe qu’en 2017 le coup de pouce salarial a été plus sensible au sein de la population des personnels contractuels (+ 1,2 %) que dans celle des fonctionnaires territoriaux (+ 1 %). L’analyse des données par strates administratives montre que le salaire net moyen demeure plus faible dans les communes (1 843 euros) que dans les régions (2 078 euros) et dans les départements (2 159 euros). Des disparités que l’Insee explique par le poids des agents non-fonctionnaires dans les différents types de collectivités. Ainsi, le salaire net moyen peut varier de 1 733 euros pour les agents des centres communaux d’action sociale (CCAS) et des caisses des écoles, dont un tiers ne sont pas fonctionnaires, à 2 645 euros pour les salariés des services départementaux d’incendie et de secours (Sdis), en raison de primes spécifiques dont ils bénéficient. Globalement, le salaire net moyen progresse en euros constants dans toutes les strates territoriales, et particulièrement dans les régions (+ 1,4 %). À noter que la plus forte progression du salaire net moyen concerne les fonctionnaires de catégorie A qui bénéficient en 2017 d’une hausse de 1,6 % en euros constants, à 3 385 euros par mois. Dans la catégorie B, la progression est de 0,6 %, à 2 358 euros, tandis qu’elle est de 1,1 %, à 1 789 euros dans la catégorie C. L’Insee souligne que le dynamisme du salaire des catégories A « est porté notamment par la mise en place de nouveaux grades et cadres d’emplois aux indices plus élevés (par exemple, la création d’un grade d’attaché hors classe), en lien avec la mise en place du PPCR. De même, pour la catégorie C, la refonte des grilles indiciaires contribue au dynamisme du salaire moyen ».
Disparités entre les femmes et les hommes
Autre enseignement de l’étude : les disparités salariales entre les sexes restent tangibles dans les collectivités territoriales. À profil identique, les femmes perçoivent, en effet, une rémunération moyenne inférieure de 4,9 % à celle des hommes. Le salaire net en EQTP des femmes s’élève en moyenne en 2017 à 1 867 euros par mois, soit 9,1 % de moins que celui des hommes (2 053 euros). Toutefois, l’Insee remarque que les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont moins importants au sein de la territoriale que dans les autres versants de la fonction publique. Les disparités les plus nettes constatées dans la FPT concernent les agents de catégorie A où elles atteignent 15,6 % alors qu’elles sont de 6,8 % pour la catégorie B et de 10,1% pour la catégorie C. « Les femmes ont plus fréquemment des périodes de travail à temps partiel et/ou des interruptions de carrière qui pèsent sur leurs trajectoires salariales. Elles occupent relativement moins souvent les postes les plus rémunérateurs », souligne l’Insee pour expliquer de tels écarts salariaux.
Emmanuelle Quémard
Télécharger l'étudeSuivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Canicule : les maires appelés à « limiter les activités non essentielles » dans leurs communes
Retrouver une édition
Accéder au site