Édition du mercredi 18 septembre 2013
Le pouvoir d'achat immobilier des Français stable sauf à Paris
Le pouvoir d’achat immobilier des Français s’est maintenu malgré la crise, même s’il est de plus en plus difficile pour les ménages d’acheter un premier logement, selon une étude portant sur la période de 2007 à 2012, publiée hier par l'université Paris-Dauphine et le Crédit Foncier.
Environ un ménage sur deux (54,7%) fin 2012, une proportion équivalente à début 2007 (55,5%) était ainsi en capacité d'acheter un logement correspondant à ses besoins en Ile-de-France, et environ six sur dix en province (61,7% fin 2012 contre 61,9% début 2007).
« Nous nous attendions à une baisse significative du pouvoir d'achat sur la période. Nous avons été surpris », a déclaré Nicolas Pécourt, directeur de la communication du Crédit Foncier.
La baisse des taux d'intérêt des prêts immobiliers, tombés à un plus bas historique - au-dessous de 3% sur 20 ans - a permis à de nombreuses familles de concrétiser leur projet.
Mais ce sont bien souvent ceux qui sont déjà propriétaires d’un logement qui peuvent acheter, grâce à la hausse des prix de l’immobilier, qui a augmenté la valeur de leur patrimoine.
En moyenne, la capacité d'achat immobilier des secundo-accédants (ceux qui achètent pour la deuxième fois) est de 88% en province et de 85% en Ile-de-France hors Paris. C’est trois fois plus que celle des primo-accédants (ceux qui achètent pour la première fois) - respectivement 27% et 29%, selon l'enquête.
A Paris, la situation est plus critique, et notamment pour les jeunes ménages (de 25 à 45 ans) : un sur cinq (18%) seulement a la possibilité d’acheter un logement correspondant à ses besoins, contre 47% des ménages âgés de 45 à 60 ans et 55% pour les plus de 60 ans.
« Les prix ont flambé de 42% en six ans dans la capitale, ce qui a diminué la capacité d'achat des ménages », a expliqué Nicolas Pécourt.
Cet « écart générationnel » est moindre en province, selon l'étude, qui révèle que les villes les plus accessibles pour les 25 à 45 ans sont Nancy (71% des ménages de cette tranche d'âge peuvent acheter le logement qu'il leur faut), Strasbourg (67%), Rennes (63,2%) et Toulouse (60,9% ).
Environ un ménage sur deux (54,7%) fin 2012, une proportion équivalente à début 2007 (55,5%) était ainsi en capacité d'acheter un logement correspondant à ses besoins en Ile-de-France, et environ six sur dix en province (61,7% fin 2012 contre 61,9% début 2007).
« Nous nous attendions à une baisse significative du pouvoir d'achat sur la période. Nous avons été surpris », a déclaré Nicolas Pécourt, directeur de la communication du Crédit Foncier.
La baisse des taux d'intérêt des prêts immobiliers, tombés à un plus bas historique - au-dessous de 3% sur 20 ans - a permis à de nombreuses familles de concrétiser leur projet.
Mais ce sont bien souvent ceux qui sont déjà propriétaires d’un logement qui peuvent acheter, grâce à la hausse des prix de l’immobilier, qui a augmenté la valeur de leur patrimoine.
En moyenne, la capacité d'achat immobilier des secundo-accédants (ceux qui achètent pour la deuxième fois) est de 88% en province et de 85% en Ile-de-France hors Paris. C’est trois fois plus que celle des primo-accédants (ceux qui achètent pour la première fois) - respectivement 27% et 29%, selon l'enquête.
A Paris, la situation est plus critique, et notamment pour les jeunes ménages (de 25 à 45 ans) : un sur cinq (18%) seulement a la possibilité d’acheter un logement correspondant à ses besoins, contre 47% des ménages âgés de 45 à 60 ans et 55% pour les plus de 60 ans.
« Les prix ont flambé de 42% en six ans dans la capitale, ce qui a diminué la capacité d'achat des ménages », a expliqué Nicolas Pécourt.
Cet « écart générationnel » est moindre en province, selon l'étude, qui révèle que les villes les plus accessibles pour les 25 à 45 ans sont Nancy (71% des ménages de cette tranche d'âge peuvent acheter le logement qu'il leur faut), Strasbourg (67%), Rennes (63,2%) et Toulouse (60,9% ).
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