Édition du jeudi 17 mai 2018
Le nombre d'électeurs en légère baisse
Au 1er mars dernier, il y avait moins de Français inscrits sur les listes électorales qu’au 1er mars 2017, leur nombre ayant diminué d’environ 300 000 en un an. Selon les données provisoires que vient de fournir l’Insee, 45,5 millions de Français, soit près de 88 % de la population en âge de voter, étaient inscrits sur les listes électorales au 1er mars 2018, un chiffre marquant un recul de 0,7% par rapport à l’année précédente. « Ce recul succède à une augmentation enregistrée lors de la révision électorale annuelle précédente : au 1er mars 2017, le nombre d’électeurs avait en effet augmenté de 1,8 % en un an (+ 824 000 électeurs) », observe l’Insee dans une note publiée hier. L’institut rappelle que pareil constat avait été dressé à la suite des élections présidentielle et législatives de 2012, avec une baisse de 279 000 électeurs en 2013.
Si l’année 2017 est une année creuse en matière d’inscriptions sur les listes électorales, rien de que très normal en fait, comme l’explique l’Insee. La tenue de deux scrutins majeurs en 2017 (élection présidentielle et élections législatives) a eu « un effet mobilisateur important sur l’électorat au cours de l’année 2016 », pendant laquelle 824 000 personnes se sont inscrites sur les listes électorales. L’absence de scrutin national en 2018 a logiquement généré une moindre mobilisation. « Cela se concrétise notamment par une chute du nombre d’électeurs ayant changé de lieu d’inscription ( 408 000 en 2017 contre 2,6 millions en 2016) », note l’institut. Faute d’élections, les Français qui déménagent ne se précipitent donc pas pour se réinscrire tout de suite à leur nouvelle adresse.
L’Insee souligne par ailleurs le nombre beaucoup plus important en 2017 des radiations faites à l’intiative des communes : 402 000 contre 254 000 en 2016 (lire Maire info du 9 mars 2017). A cela une explication : la mise en place en 2019 du nouveau répertoire électoral unique (lire Maire info des 15 et 16 mai). « Les communes ont apparemment profité de l’absence de scrutin pour procéder à une actualisation de leurs listes électorales, probablement en prévision de la mise en place du nouveau répertoire électoral unique », analyse l’Insee.
L’institut observe aussi que le nombre d’électeurs atteignant l’âge de voter est en recul par rapport à la révision électorale précédente. « Cela est dû aux calendriers électoraux. En 2017, tous les jeunes atteignant l’âge de 18 ans la veille du scrutin des législatives, soit le 10 juin 2017, ont ainsi pu être inscrits sur les listes électorales de 2017. En revanche, en 2018, ne pouvaient être nouvellement inscrits que les jeunes atteignant l’âge de 18 ans entre la date du dernier scrutin (11 juin 2017) et le dernier jour de février 2018. La période de référence pour ces nouveaux inscrits n’était donc que de 9 mois pour cette révision, contre 15 mois pour la précédente », détaille l’Insee.
Si le nombre d’électeurs a diminué en 2017, avec une baisse plus marquée en Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, trois départements d’outre-mer enregistrent à l’inverse une augmention du nombre d’inscrits. C’est le cas de Mayotte (+ 2,9 %), de la Guyane (+ 2,4 %) et de La Réunion (+ 1,2 %).
Si l’année 2017 est une année creuse en matière d’inscriptions sur les listes électorales, rien de que très normal en fait, comme l’explique l’Insee. La tenue de deux scrutins majeurs en 2017 (élection présidentielle et élections législatives) a eu « un effet mobilisateur important sur l’électorat au cours de l’année 2016 », pendant laquelle 824 000 personnes se sont inscrites sur les listes électorales. L’absence de scrutin national en 2018 a logiquement généré une moindre mobilisation. « Cela se concrétise notamment par une chute du nombre d’électeurs ayant changé de lieu d’inscription ( 408 000 en 2017 contre 2,6 millions en 2016) », note l’institut. Faute d’élections, les Français qui déménagent ne se précipitent donc pas pour se réinscrire tout de suite à leur nouvelle adresse.
L’Insee souligne par ailleurs le nombre beaucoup plus important en 2017 des radiations faites à l’intiative des communes : 402 000 contre 254 000 en 2016 (lire Maire info du 9 mars 2017). A cela une explication : la mise en place en 2019 du nouveau répertoire électoral unique (lire Maire info des 15 et 16 mai). « Les communes ont apparemment profité de l’absence de scrutin pour procéder à une actualisation de leurs listes électorales, probablement en prévision de la mise en place du nouveau répertoire électoral unique », analyse l’Insee.
L’institut observe aussi que le nombre d’électeurs atteignant l’âge de voter est en recul par rapport à la révision électorale précédente. « Cela est dû aux calendriers électoraux. En 2017, tous les jeunes atteignant l’âge de 18 ans la veille du scrutin des législatives, soit le 10 juin 2017, ont ainsi pu être inscrits sur les listes électorales de 2017. En revanche, en 2018, ne pouvaient être nouvellement inscrits que les jeunes atteignant l’âge de 18 ans entre la date du dernier scrutin (11 juin 2017) et le dernier jour de février 2018. La période de référence pour ces nouveaux inscrits n’était donc que de 9 mois pour cette révision, contre 15 mois pour la précédente », détaille l’Insee.
Si le nombre d’électeurs a diminué en 2017, avec une baisse plus marquée en Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, trois départements d’outre-mer enregistrent à l’inverse une augmention du nombre d’inscrits. C’est le cas de Mayotte (+ 2,9 %), de la Guyane (+ 2,4 %) et de La Réunion (+ 1,2 %).
C.N.
Télécharger la note de l’Insee.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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