Édition du vendredi 9 septembre 2016
Le ministère de la Ville encourage l'implication des entreprises dans les quartiers prioritaires
La Fondation Agir contre l’exclusion (FACE) vient de renouveler sa convention avec le ministère de la Ville. L'enjeu : « renforcer l’action de FACE et des 5 250 entreprises de son réseau dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville dans les trois années à venir », explique la Fondation. Avec une attention particulière sur les jeunes de 15 à 24 ans, dont le taux de chômage culmine parfois jusqu’à 45 % dans ces quartiers, soit deux fois plus que dans les autres quartiers.
Au travers de cette convention, FACE s’engage plus concrètement à poursuivre certaines actions déjà menées, mais plus spécifiquement dans les quartiers prioritaires, comme l’utilisation de la plate-forme numérique de CV vidéo (www.facealemploi.fr). Il s'agira aussi d'y expérimenter de nouveaux projets. Comme de nouvelles méthodes d’insertion sociale et professionnelle ; même s'il ne s'agira pas forcément de réinventer la lune. « Nous allons nous servir de la pluralité des modes d'accompagnement de l'entreprise, comme le parrainage dont on sait que c'est efficace, mais en nous attachant à des publics différents : femmes, personnes handicapées, seniors, migrants », précise Vincent Baholet, délégué général de la Fondation. La convention indique que 1000 habitants des quartiers devront en bénéficier.
Autre expérimentation : la professionnalisation des stages de classe de 3ème. « Car un gros nœud du problème commence à ce moment là, quand, dans une REP+, à 3 jours du début du stage, la moitié d'une classe n'a aucune piste. Nous voulons aider à élargir l'offre de stage et pourquoi pas expérimenter de nouvelles formes de stage, en alternance par exemple », explique Vincent Baholet. La convention prévoit aussi de réflechir à une régionalisation du concours S’engager pour les Quartiers, que porte la Fondation avec l’ANRU. Le but sera également de davantage travailler sur la modélisation des lauréats pour essaimer leurs initiatives dans d'autres quartiers.
Dernier point, mais peut être le premier par l'importance : une plus grande implication des entreprises dans les contrats de ville. « La loi Lamy a introduit une vraie rupture en faisant des entreprises des signataires possibles des contrats de ville. Les clubs FACE sont impliqués dans une quarantaine de contrats de ville et près de 250 quartiers prioritaires de la ville. Il s'agit maintenant de rendre les entreprises davantage partie prenante, à l'instar des citoyens, sur les questions d'emploi mais aussi d'éducation comme au travers de l'offre de stages pour les 3ème », explique le délégué. Les maires ne seraient pas les moins demandeurs. D'ailleurs, selon Vincent Baholey, la moitié des clubs d'entreprises FACE se sont créés sur leur impulsion.
Créée en 1994, à l’initiative de Martine Aubry, avec 13 grands groupes, la FACE est aujourd’hui présidée par Gérard Mestrallet, président du groupe ENGIE. Son réseau national s’appuie sur 72 structures locales (clubs d’entreprises) « qui développent des actions de prévention et de lutte contre l’exclusion, les discriminations et la pauvreté en favorisant l’engagement social et sociétal des entreprises qui apportent leurs compétences d’acteurs économiques ».
Au travers de cette convention, FACE s’engage plus concrètement à poursuivre certaines actions déjà menées, mais plus spécifiquement dans les quartiers prioritaires, comme l’utilisation de la plate-forme numérique de CV vidéo (www.facealemploi.fr). Il s'agira aussi d'y expérimenter de nouveaux projets. Comme de nouvelles méthodes d’insertion sociale et professionnelle ; même s'il ne s'agira pas forcément de réinventer la lune. « Nous allons nous servir de la pluralité des modes d'accompagnement de l'entreprise, comme le parrainage dont on sait que c'est efficace, mais en nous attachant à des publics différents : femmes, personnes handicapées, seniors, migrants », précise Vincent Baholet, délégué général de la Fondation. La convention indique que 1000 habitants des quartiers devront en bénéficier.
Autre expérimentation : la professionnalisation des stages de classe de 3ème. « Car un gros nœud du problème commence à ce moment là, quand, dans une REP+, à 3 jours du début du stage, la moitié d'une classe n'a aucune piste. Nous voulons aider à élargir l'offre de stage et pourquoi pas expérimenter de nouvelles formes de stage, en alternance par exemple », explique Vincent Baholet. La convention prévoit aussi de réflechir à une régionalisation du concours S’engager pour les Quartiers, que porte la Fondation avec l’ANRU. Le but sera également de davantage travailler sur la modélisation des lauréats pour essaimer leurs initiatives dans d'autres quartiers.
Dernier point, mais peut être le premier par l'importance : une plus grande implication des entreprises dans les contrats de ville. « La loi Lamy a introduit une vraie rupture en faisant des entreprises des signataires possibles des contrats de ville. Les clubs FACE sont impliqués dans une quarantaine de contrats de ville et près de 250 quartiers prioritaires de la ville. Il s'agit maintenant de rendre les entreprises davantage partie prenante, à l'instar des citoyens, sur les questions d'emploi mais aussi d'éducation comme au travers de l'offre de stages pour les 3ème », explique le délégué. Les maires ne seraient pas les moins demandeurs. D'ailleurs, selon Vincent Baholey, la moitié des clubs d'entreprises FACE se sont créés sur leur impulsion.
Créée en 1994, à l’initiative de Martine Aubry, avec 13 grands groupes, la FACE est aujourd’hui présidée par Gérard Mestrallet, président du groupe ENGIE. Son réseau national s’appuie sur 72 structures locales (clubs d’entreprises) « qui développent des actions de prévention et de lutte contre l’exclusion, les discriminations et la pauvreté en favorisant l’engagement social et sociétal des entreprises qui apportent leurs compétences d’acteurs économiques ».
E.S.
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