Édition du mercredi 19 septembre 2007
Le maire de Nîmes chargé d'une mission sur les «moyens de prévision et de prévention» des inondations
Le président de la République a confié à Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, une mission sur les «moyens de prévision et de prévention» des inondations qui «constituent le premier risque naturel en France.»
Le président rappelle que ce risque concerne près d'un tiers des communes et près de cinq millions de Français. «Les perspectives du réchauffement climatique laissent présager une recrudescence de certains phénomènes météorologiques extrêmes et nous invitent ainsi à accorder la plus grande attention au risque d'inondation.»
Le maire de Nîmes devra donc, pour la fin de lannée 2007, «recenser les communes potentiellement concernées par ce risque et à inventorier les moyens dont elles se sont dotés pour y répondre.»
A partir de cet état des lieux, il fera des «préconisations quant aux outils, aux organisations et aux moyens qu'il conviendrait de mettre en place pour réunir l'expertise permettant d'anticiper le risque d'inondation localisé, d'alerter les populations concernées et de mettre en uvre les mesures de protection générales des populations.»
Dans sa lettre de mission, il souligne que les catastrophes naturelles de ces dernières années (tempêtes de 1999, inondations de 1999 et 2002 notamment), ont conduit à la mise en place, par les pouvoirs publics d'outils renforçant l'anticipation des crises météorologiques et de leurs conséquences. «Les dispositifs de vigilance météorologiques et de vigilance des crues permettent ainsi une meilleure préparation aux crises doublée d'une communication simplifiée et renforcée auprès des populations.»
Or, les «enseignements des inondations de Nîmes en septembre 2005 ont permis de mutualiser les expertises météorologiques et hydrologiques afin d'améliorer l'information des maires, des services de secours, des médias et des populations dès cet automne 2007.»
Toutefois, aux côtés de ces outils de vigilance «se doivent d'être définies des méthodes et des organisations de prévision et d'anticipation des inondations localisées à l'échelle de la commune.»
Selon le président, «cette réflexion profitera encore à la démarche d'élaboration des plans communaux de sauvegarde à laquelle j'attache du prix. Ces inondations localisées sont parfois liées à des facteurs non météorologiques. En effet, les phénomènes de ruissellement urbain relèvent certes de fortes pluies mais leur ampleur est fonction de multiples paramètres du ressort des collectivités locales tels que l'entretien, la gestion et la saturation du réseau d'assainissement, l'état des sols de la commune, la densité de son urbanisation.»
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