Édition du mardi 2 octobre 2012
Le gouvernement se réunira tous les trois mois pour travailler sur la réforme de l'Etat
Le gouvernement se réunira désormais tous les trimestres pour travailler à la réforme de l'Etat, rebaptisée "modernisation de l'action publique", et proposer des pistes pour lutter par exemple contre "l'inflation de normes", a annoncé hier Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, à l’issue d’un séminaire gouvernemental sur la question.
La quasi-totalité des ministres du gouvernement s’est réunie hier à Matignon pour définir les grandes orientations d’une nouvelle politique de réforme, en rupture avec la RGPP initiée sous le gouvernement précédent.
Matignon a fortement critiqué « la stratégie de court terme et la méthode aveugle » de cette dernière, après la remise le 25 septembre d’un rapport sur son bilan.
Mais « ce n’est pas parce que l’on annonce la fin de la RGPP que ce serait de notre part la fin d’une ambition de modernisation, bien au contraire », a affirmé Marylise Lebranchu.
Outre un secrétariat général auprès du Premier ministre, la ministre a également annoncé qu’il y aurait « un comité interministériel tous les trimestres sur ce sujet de la réforme de l’Etat que nous allons désormais appeler, parce que les agents ont tellement mal vécu cet épisode de la réforme, "modernisation de l'action publique". »
Parmi les pistes de réflexion évoquées, la lutte contre « l’inflation des normes » dont se plaignent élus et entrepreneurs. « A chaque fois qu’un texte nouveau sera écrit, il y aura
une demande d’impact sur la vie du citoyen, de l’agriculteur, de l’entrepreneur, de la collectivité territoriale », a promis la ministre.
Dès le mois de novembre, des « réunions de concertation avec les agents sur le terrain » seront organisées, et une réflexion sera menée sur le poids et le nombre des agences gouvernementales.
Le gouvernement rencontrera les syndicats le 17 octobre pour discuter des axes principaux de la nouvelle réforme.
Ceux-ci ont exprimé leurs inquiétudes quant à la poursuite de la réforme, à la suite de la présentation du projet de budget 2013, qui prévoit la suppression de 12 298 postes dans les ministères non prioritaires au profit de la création d'environ 11 000 postes dans l'Education, la Justice, et la Police.
La quasi-totalité des ministres du gouvernement s’est réunie hier à Matignon pour définir les grandes orientations d’une nouvelle politique de réforme, en rupture avec la RGPP initiée sous le gouvernement précédent.
Matignon a fortement critiqué « la stratégie de court terme et la méthode aveugle » de cette dernière, après la remise le 25 septembre d’un rapport sur son bilan.
Mais « ce n’est pas parce que l’on annonce la fin de la RGPP que ce serait de notre part la fin d’une ambition de modernisation, bien au contraire », a affirmé Marylise Lebranchu.
Outre un secrétariat général auprès du Premier ministre, la ministre a également annoncé qu’il y aurait « un comité interministériel tous les trimestres sur ce sujet de la réforme de l’Etat que nous allons désormais appeler, parce que les agents ont tellement mal vécu cet épisode de la réforme, "modernisation de l'action publique". »
Parmi les pistes de réflexion évoquées, la lutte contre « l’inflation des normes » dont se plaignent élus et entrepreneurs. « A chaque fois qu’un texte nouveau sera écrit, il y aura
une demande d’impact sur la vie du citoyen, de l’agriculteur, de l’entrepreneur, de la collectivité territoriale », a promis la ministre.
Dès le mois de novembre, des « réunions de concertation avec les agents sur le terrain » seront organisées, et une réflexion sera menée sur le poids et le nombre des agences gouvernementales.
Le gouvernement rencontrera les syndicats le 17 octobre pour discuter des axes principaux de la nouvelle réforme.
Ceux-ci ont exprimé leurs inquiétudes quant à la poursuite de la réforme, à la suite de la présentation du projet de budget 2013, qui prévoit la suppression de 12 298 postes dans les ministères non prioritaires au profit de la création d'environ 11 000 postes dans l'Education, la Justice, et la Police.
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