Édition du mardi 18 février 2014
Le gouvernement lance une campagne d'information sur les municipales
« Le devoir de l’Etat, c’est d’inciter les Français au vote » ; hier, le gouvernement a lancé une campagne d’information sur les élections municipales, pour informer le grand public des modifications du scrutin et encourager les électeurs à se déplacer aux urnes les 23 et 30 mars.
« Le niveau d’abstention en France a atteint un niveau record aux dernières élections municipales de 2008 : seuls 66,5 % des Français ont participé au premier tour, soit le taux le plus faible enregistré à ces élections depuis 1959. Ce niveau est extrêmement préoccupant », s’inquiète le gouvernement dans sa note de présentation de la campagne d’information.
Celle-ci est principalement destinée aux jeunes électeurs et aux citadins, et se décline en deux spots radios et trois films diffusés sur Internet, avec un site dédié, « Oui je vote ». Des « messages ciblés » seront aussi diffusés sur Facebook, Vine et Twitter, avec un « hashtag » (mot-clé) dédié, #OuiJeVote.
La campagne se poursuivra jusqu’au jour du deuxième tour, le 30 mars. Elle informe notamment les électeurs des récents changements du code électoral.
Pour les petites communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers municipaux sont toujours élus au scrutin majoritaire : le citoyen peut barrer ou ajouter le nom de personnes candidates. C’est ce qu’on appelle le panachage. Mais, et c’est une nouveauté, « il ne peut ajouter que le nom d’une personne candidate », explique le gouvernement. Les candidats devront se déclarer avant 18h le 6 mars auprès de la préfecture ou de la sous-préfecture – c’est-à-dire qu’il leur reste à peine plus de deux semaines pour le faire.
La liste des personnes candidates de la commune sera affichée dans les bureaux de vote. Un vote en faveur d’une personne non candidate ne comptera pas ; toutefois, le bulletin restera valide pour les autres candidats.
Pour les communes de plus de 1 000 habitants – les choses changent donc surtout pour les communes de 1 000 à 3 500 habitants, jusqu’ici concernées par le scrutin majoritaire –, le vote se fait à la proportionnelle, par scrutin de liste bloquée : les listes sur le bulletin de vote sont inséparables et non modifiables. Tout ajout, suppression ou panachage entraîne l’annulation du bulletin de vote.
Rappelons également l’autre changement d’importance, l’élection directe des conseillers communautaires, dans le cadre du scrutin municipal. Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires seront les conseillers municipaux figurant en
premier dans un tableau qui classera en tête le maire, puis les adjoints, puis les conseillers municipaux selon le nombre de suffrages qu’ils auront recueillis.
Dans celles de plus de 1 000 habitants, le bulletin sera séparé en deux parties : à gauche, la liste des candidats pour la commune, à droite, la liste des candidats pour l’intercommunalité ; ces listes seront paritaires, et devront être composées alternativement d’un homme et d’une femme (c’était déjà le cas pour les communes de plus de 3 500 habitants).
Le gouvernement rappelle aussi que « tout citoyen devra présenter une pièce d’identité pour pouvoir voter, quelle que soit la taille de sa commune, et non plus seulement dans les communes de 3 500 habitants et plus ». S’il souhaite donner procuration à un proche, il peut remplir le formulaire ad hoc sur Internet et l’imprimer, pour se présenter ensuite à la gendarmerie, au commissariat, au poste consulaire ou au tribunal d’instance (de son domicile ou de son lieu de travail). « Le formulaire est ensuite envoyé à la mairie du lieu de vote de l'électeur qui a établi la procuration : les électeurs doivent donc s’y prendre suffisamment tôt pour laisser des délais postaux suffisants », rappelle le gouvernement.
Télécharger la plaquette de présentation des élections municipales.
Consulter le site de la campagne « Oui je vote ».
Consulter le site de l’administration sur le vote par procuration.
« Le niveau d’abstention en France a atteint un niveau record aux dernières élections municipales de 2008 : seuls 66,5 % des Français ont participé au premier tour, soit le taux le plus faible enregistré à ces élections depuis 1959. Ce niveau est extrêmement préoccupant », s’inquiète le gouvernement dans sa note de présentation de la campagne d’information.
Celle-ci est principalement destinée aux jeunes électeurs et aux citadins, et se décline en deux spots radios et trois films diffusés sur Internet, avec un site dédié, « Oui je vote ». Des « messages ciblés » seront aussi diffusés sur Facebook, Vine et Twitter, avec un « hashtag » (mot-clé) dédié, #OuiJeVote.
La campagne se poursuivra jusqu’au jour du deuxième tour, le 30 mars. Elle informe notamment les électeurs des récents changements du code électoral.
Pour les petites communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers municipaux sont toujours élus au scrutin majoritaire : le citoyen peut barrer ou ajouter le nom de personnes candidates. C’est ce qu’on appelle le panachage. Mais, et c’est une nouveauté, « il ne peut ajouter que le nom d’une personne candidate », explique le gouvernement. Les candidats devront se déclarer avant 18h le 6 mars auprès de la préfecture ou de la sous-préfecture – c’est-à-dire qu’il leur reste à peine plus de deux semaines pour le faire.
La liste des personnes candidates de la commune sera affichée dans les bureaux de vote. Un vote en faveur d’une personne non candidate ne comptera pas ; toutefois, le bulletin restera valide pour les autres candidats.
Pour les communes de plus de 1 000 habitants – les choses changent donc surtout pour les communes de 1 000 à 3 500 habitants, jusqu’ici concernées par le scrutin majoritaire –, le vote se fait à la proportionnelle, par scrutin de liste bloquée : les listes sur le bulletin de vote sont inséparables et non modifiables. Tout ajout, suppression ou panachage entraîne l’annulation du bulletin de vote.
Rappelons également l’autre changement d’importance, l’élection directe des conseillers communautaires, dans le cadre du scrutin municipal. Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires seront les conseillers municipaux figurant en
premier dans un tableau qui classera en tête le maire, puis les adjoints, puis les conseillers municipaux selon le nombre de suffrages qu’ils auront recueillis.
Dans celles de plus de 1 000 habitants, le bulletin sera séparé en deux parties : à gauche, la liste des candidats pour la commune, à droite, la liste des candidats pour l’intercommunalité ; ces listes seront paritaires, et devront être composées alternativement d’un homme et d’une femme (c’était déjà le cas pour les communes de plus de 3 500 habitants).
Le gouvernement rappelle aussi que « tout citoyen devra présenter une pièce d’identité pour pouvoir voter, quelle que soit la taille de sa commune, et non plus seulement dans les communes de 3 500 habitants et plus ». S’il souhaite donner procuration à un proche, il peut remplir le formulaire ad hoc sur Internet et l’imprimer, pour se présenter ensuite à la gendarmerie, au commissariat, au poste consulaire ou au tribunal d’instance (de son domicile ou de son lieu de travail). « Le formulaire est ensuite envoyé à la mairie du lieu de vote de l'électeur qui a établi la procuration : les électeurs doivent donc s’y prendre suffisamment tôt pour laisser des délais postaux suffisants », rappelle le gouvernement.
Télécharger la plaquette de présentation des élections municipales.
Consulter le site de la campagne « Oui je vote ».
Consulter le site de l’administration sur le vote par procuration.
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